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Apparu il y a quelques années, un peu dans la foulée du greenwashing, le « social washing » consiste à dissimuler des pratiques répréhensibles en entreprise en mettant en avant les « valeurs sociales », que cela soit fondé ou non.

Les pratiques répréhensibles en question peuvent être managériales mais peuvent aussi concerner les conditions de travail, on pense par exemple à l’exploitation de populations vulnérables et même d’enfants à l’étranger.


Plus localement, nombreuses sont les entreprises qui mettent en avant des services aux salariés sans réellement agir pour eux au quotidien.

Nous allons donc faire un point aujourd’hui pour que vous soyez informés et que vous vous ne fassiez berner par aucune entreprise.

1. Un constat alarmant…

Les études qui viennent le confirmer sont légions depuis plusieurs années, il est aujourd’hui impossible de nier l’évidence : les gens n’ont jamais été aussi malheureux au travail.
Stress, pression, mépris des supérieurs, rivalité avec les collègues…

Les raisons sont nombreuses et les entreprises ne peuvent maintenant plus se cacher, elles ont une responsabilité sociale.


Il y a donc de plus en plus de normes qui les poussent à prendre leurs responsabilités, on peut parler de la fameuse loi Pacte promulguée en 2019 ou même de l’accord national interprofessionnel du 19 juin 2013.

Cet accord porte sur la qualité de vie au travail et en fait un véritable objectif de bien-être aussi bien individuellement que collectivement.


2. Situation actuelle

Les réseaux sociaux sont devenus la véritable vitrine des marques car ils leur permettent de communiquer directement auprès de leurs clients et de leurs futurs clients.

Le problème, c’est que les réseaux sociaux sont aussi très pratiques pour donner une très belle image de soi ou de son entreprise sans que cela ne soit réellement suivi d’actes.

Ainsi, toutes les entreprises sont aujourd’hui les plus cool, les plus ouvertes, les plus agréables…

On ne sait plus vraiment qui est qui, des entreprises qui font fabriquer des vêtements en rémunérant les gens qu’ils emploient une misère et en détruisant des écosystèmes au fin fond de l’Asie se font passer pour des héroïnes sociales… c’est pour cela que l’on entend aujourd’hui parler de social washing.


Avec la période invraisemblable que nous avons vécu, il était très tentant pour les entreprises de communiquer à tort et à travers pour se donner une belle image sociale.

Au-delà de la pandémie, on vit à une époque où beaucoup de gens se sentent discriminés et où tout est bon pour faire du business.


Diversité ethnique, questions d’orientations sexuelles… les marques (et surtout les grandes marques) utilisent à tort et à travers ces questions là pour se donner une image de marque engagée sur les questions sociales alors que ce sont parfois les mêmes marques que l’on retrouve dans les scandales d’évasion fiscale ou d’exploitation de populations pauvres.


En outre, on vous invite à vous interroger sur les pratiques internes de ces entreprises lorsque vous les voyez s’ériger en activiste de l’égalité.

Comment s’effectue leur recrutement, quels sont les critères de sélection qui permettent cette diversité ?


La réponse à ces questions est souvent bien plus difficile à obtenir et on se rend la plupart du temps compte que cet « engagement » est avant tout marketing.

Il y a aussi les entreprises qui tentent de nous faire croire que les employés sont plus épanouis chez eux que nulle part ailleurs.

Gestion du stress, sophrologie, infrastructures de détente et tables de ping-pong peuvent être agréables et utiles mais elles ne règlent pas tous les problèmes.

Les risques sont en avant tout psychosociaux et ces dispositions ne permettre pas de régler les problèmes de manière franche.

L’objectif avec ces mesures là est d’aider le salarié à mieux vivre sa situation mais la meilleure chose à faire est bel et bien de permettre à l’employé d’avoir la meilleure situation possible au préalable.


En effet, si on propose tout cela a un employé mais que d’un autre côté il n’est pas rémunéré à sa juste valeur, qu’il n’a pas les moyens de faire son travail correctement, qu’il subit une pression monstre ou qu’il est sans cesse obligé de faire des heures supplémentaires, cela n’a pas vraiment de sens.


De plus, mettre en place ce genre de mesures qui visent à améliorer la « qualité de vie au travail » donne bonne conscience à l’employeur, ce qui peut donc le conduire à ne pas agir sur les éléments réellement importants au quotidien que l’on détaillera dans la suite de l’article.

Les priorités sont alors mal fixées et l’entreprise se retrouve à gérer uniquement les apparences et pas les préoccupations réelles, ce qui s’apparente à du social washing.


3. Comment les entreprises peuvent-elles duper les gens ?

Baromètres et reporting sociaux, classements éthiques… vous entendez probablement de plus en plus parler de ce genre de concept.

Les grandes sociétés ont bien pris conscience de l’ampleur de « la mode » de la Responsabilité sociale des entreprises (RSE) à une époque où les gens sont en quête de plus d’éthique.


Pour pouvoir afficher sur leurs sites, leurs réseaux sociaux ou dans leurs publicités ce genre de documents, les entreprises utilisent des sondages et des évaluations qui sont très souvent payées par… les entreprises en question.

Elles sont la plupart du temps commandées à des cabinets de conseil et d’audit avec lesquelles les entreprises ont l’habitude de travailler et qui appartiennent parfois carrément aux mêmes actionnaires.

On se retrouve donc avec des sondages qui sont pour le moins étonnant.


Par exemple, un sondage annuel de l’Institut Great place to work (GPTW), qui recense les « entreprises où il fait bon travailler » nous indiquait en 2017 que les employés de Mcdonald’s étaient parmi les plus épanouis.

GPTW est un cabinet de consulting international spécialisé dans la RSE, qui réalise ce palmarès en France depuis quinze ans.

Ce classement avait fait grand bruit à l’époque car les responsables syndicaux avaient vivement réagit.


« On le prend comme une plaisanterie, avait notamment déclaré Gilles Bompard, délégué CGT chez McDo. Personnellement, je ne connais aucun salarié dans les restaurants qui ait reçu ce sondage. C’est à se demander s’ils n’ont pas interrogé uniquement le personnel administratif du siège qui, eux, ne bossent pas le soir et le week-end ! En plus ils ont des voitures de fonction et une salle de sports ».


Le syndicaliste a en effet bien pointé les biais méthodologiques qui faussent ce type d’enquêtes, l’institut GPTW a l’honnêteté d’expliquer son mode de fonctionnement ce qui permet une meilleure analyse de ces résultats.

Pour établir son palmarès, l’institut attribue à chaque entreprise une note qui est en fait divisée en deux parties.


Deux tiers de la note proviennent des résultats d’un questionnaire rempli en ligne par les salariés (mais pas tous les salariés).
Plus intéressant, le tiers restant est basé sur un dossier envoyé par la direction de l’entreprise elle même, dans lequel elle est censée décrire ses « bonnes pratiques » en matière de recrutement, d’intégration…

Autrement dit, une bonne partie de la notation ne repose que sur l’image que les dirigeants de l’entreprise veulent renvoyer et pas sur des faits.

Même la partie qui concerne les salariés n’est pas vraiment objective car absolument rien ne garantit que le sondage soit représentatif de l’ensemble des salariés.


« Certaines entreprises interrogent l’ensemble de leurs collaborateurs, d’autres un échantillon représentatif » avoue GPTW.

D’après le site de l’agence, un questionnaire doit avoir été rempli par au moins 40% des salariés pour être validé.


En clair, rien ne prouve que l’échantillon est représentatif, il est tout à fait possible pour les entreprises d’interroger les 40% de salariés de l’entreprise les mieux payés.

Une autre chose très simple qui permet aux dirigeants d’entreprise de tromper leurs consommateurs et même leurs employés est la dissimulation.


En avril 2014, l’ONG Sherpa, le Collectif « Éthique sur l’étiquette » et Peuples solidaires ont par exemple porté plainte contre Auchan pour « pratiques commerciales trompeuses », après que des étiquettes de la marque aient été retrouvées au Bangladesh dans les décombres du terrible effondrement du Rana Plaza.


Si vous n’êtes pas au courant de l’histoire de l’effondrement du Rana Plaza, c’était une très grande usine de vêtements pour la fast-fashion qui n’était pas conforme aux normes de sécurité.
L’immeuble a fini par cédé, ce qui à conduit à la mort de plus de 1 125 personnes, 2500 personnes ont en plus été blessées.

Cet immeuble comportait plusieurs usines qui travaillaient en sous-traitance non déclarée pour le compte de marques internationales de fast fashion tels que Mango ou Primark et donc très probablement Auchan.

Le géant français de la distribution a cependant nié avoir entretenu le moindre lien avec les sous-traitants présents sur le site.


De leur côté, les ONG continuent d’accuser l’enseigne de ne pas respecter les standards en matière de sécurité ou de conditions de travail et demande même une intervention de l’état pour faire avancer la procédure qui est bloquée depuis des années.

Même si la justice n’a pas encore tranché, les ONG se réjouissent que leurs manœuvres aient pu mettre en lumière le décalage entre le discours de certaines entreprises et la réalité.


4. Que faire pour éviter le socialwashing dans une entreprise ?

Vous l’aurez compris, ce que les gens recherchent avant tout dans une entreprise, c’est de pouvoir faire leur travail dans de bonnes conditions.

Les escape game et autres activités ludiques pour souder l’équipe sont bien-sûr appréciées mais uniquement si elles s’accompagnent de mesures concrètes au quotidien.


Il est donc préférable aujourd’hui de favoriser l’autonomie des employés.

Ce qui ressort le plus souvent des enquêtes sur les souhaits des employés est qu’ils n’aiment pas avoir l’impression que ce sont uniquement des automates qui doivent faire ce qu’on leur dit.


Les gens sont capables, de penser, d’agir et d’innover par eux-mêmes, être sans cesse derrière leur dos pour leur dire ce qu’ils doivent faire est donc indéniablement contre-productif.

Le bon employé est celui qui se sent bien, il n’y a donc pas meilleur moyen de rendre une entreprise efficace que de tout faire pour que les employés se sentent réellement bien dans leur travail.

Cela évite le social washing puisqu’il y a une réelle volonté d’améliorer les conditions de vie dans l’entreprise.

Féliciter les employés ne serait-ce qu’oralement après un travail bien fait permet aussi toujours de leur remonter le moral et cela ne mange pas de pain.
Enfin, il est aussi important de montrer aux employés que l’on se soucie d’eux pas seulement pour leur travail mais dans leur vie en général.


Les laisser poser leurs congés aux dates qui les arrangent et éviter les mails tardifs qui perturbent leur soirée est utile pour cela.

Pour ce qui est du travail en lui-même, il faut bien-sûr donner aux employés les moyens de faire les choses correctement, ne pas les surcharger et ne pas leur donner d’objectifs irréalisables.


En plus de cela, il paraît important d’éviter les délocalisations ou les sous-traitances dans des pays étrangers où les conditions de vie sont difficiles.

Il est quasiment impossible que les populations employées ne soient pas exploitées directement ou indirectement par des sous-traitants sans même que l’entreprise ne soit au courant.


C’est pour cela qu’il est important de consommer des produits français que ce soit dans le secteur de la mode que l’on a déjà évoqué mais aussi dans le secteur de l’alimentation.
Vous ne le savez probablement pas mais des aliments comme le quinoa ou
l’avocat sont responsables de catastrophes environnementales et sociales en Amérique latine.


Si vous devez absolument consommer des produits importés, on vous conseille vivement de favoriser des produits issus du commerce équitable car ce label assure une rémunération juste aux producteurs.


Conclusion

Les questions de responsabilité sociale des entreprises et de bien-être au travail sont aujourd’hui centrales, plus de la moitié des Français envisagent encore une reconversion pour mener une activité plus en phase avec leurs valeurs et six cadres sur dix envisagent de démissionner, autrement dit la plupart des gens occupent un poste qui n’est pas en accord avec qui ils sont réellement.


Les pouvoirs publics ont bien compris que les choses allaient dans ce sens, en plus de la loi Pacte, le vote d’une loi instaurant un « devoir de vigilance » pour les multinationales en matière sociale et environnementale a été entériné il y a quelques années.

Cependant, on voit encore aujourd’hui que l’efficacité de ces lois est limitée et que seul un changement profond de la société pourra permettre aux gens de s’épanouir professionnellement.


Pour cela, notre rôle en tant que consommateur est de s’interroger réellement sur les pratiques des entreprises auxquels nous donnons notre argent (nous avons crée ce site pour cela) et favoriser des entreprises qui essayent de faire les choses bien (nous avons crée ce site pour cela).


La consommation est une sorte de vote et si nous faisons les bons choix, les entreprises seront forcées d’améliorer véritablement leurs pratiques pour être en accord avec les attentes des consommateurs.

Il faut aider le monde que l’on veut voir à se construire…

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