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Le rapport du Giec a été efficace et a réveillé beaucoup de monde, un scénario dans lequel une économie drastique de l’énergie prend place est aujourd’hui envisagé par de plus en plus de spécialistes et d’observateurs.


Il est incontestable qu’une utilisation plus efficace et plus efficiente de l’énergie est nécessaire si l’on veut préserver un minimum l’environnement et ne pas avoir un futur effrayant.
Nous allons donc vous expliquer
aujourd’hui en quoi la sobriété énergétique consiste et pourquoi vous feriez bien de vous y mettre…


1. Qu’est-ce que la sobriété énergétique ?

La sobriété énergétique est un concept qui a pour but de réduire notre consommation d’énergie par des changements d’habitude, de mode de vie mais aussi d’organisation collective (développement des transports en commun pour avoir moins de voitures, moins d’importations de produits…).

Ce mouvement vise donc une véritable modification de la société en changeant les normes.


Dans une société où tout le monde pense que pour « réussir » sa vie, il faut une grosse voiture et partir en vacances en avion trois fois par an, la sobriété énergétique n’est pas possible.

La sobriété énergétique passe à la fois par une remise en question des comportements individuels et par un changement de paradigme global.


Le but de tout cela est de préserver les ressources énergétiques qui pourraient manquer très bientôt mais aussi d’améliorer de manière générale la qualité de vie des populations.

Un monde où l’on utilise moins d’énergie, c’est un monde où il y a moins de pollution (lumineuse, sonore ou atmosphérique) et où les gens sont donc en meilleure santé, ont moins besoin de dépenser de l’argent pour des choses futiles, sont moins stressés…


2. Pourquoi la question de la sobriété devient un enjeu majeur ?

Au delà du fait qu’un changement de la manière dont nous utilisons l’énergie améliorerait le bien-être collectif, il y a plusieurs choses qui laissent les chercheurs penser que notre mode de vie actuel n’est pas soutenable.
Il contribue grandement à la destruction de la biodiversité et au réchauffement climatique (
l’énergie représente 41% des émissions de gaz à effet de CO2 mondiales).


En outre, le modèle énergétique que nous utilisons n’est pas durable, les ressources manqueront bientôt si nous ne changeons pas, il y a un risque élevé de choc pétrolier, on suppose que vous vous en êtes déjà rendu compte.


On parle beaucoup du développement des énergies renouvelables et cela est important mais la chose la plus importante pour notre futur énergétique est bien la sobriété (nous ne pourrons de toute façon pas utiliser les énergies renouvelables dans le même excès que nous utilisons les énergies non renouvelables).


Que ce soit au niveau mondial, national et même au niveau local, il est grand temps d’avoir des alternatives et des initiatives pour que nous puissions vivre de manière moins énergivore.


3. Comment cela se met en place ?

Pour s’attaquer au problème de l’énergie, il faut s’attaquer à tout ce qui constitue nos vies. Nous ne nous en rendons pas forcément compte, mais tout épuise les ressources énergétiques dans nos vies actuelles, nos déplacements, nos achats alimentaires, nos achats de vêtements, internet…


Tout est donc à repenser, un nouveau monde à créer.

La première chose à avoir en tête est qu’il faut arrêter de surconsommer.

On ne peut plus acheter des vêtements toutes les semaines, s’acheter le nouveau gadget à la mode tous les 6 mois, parcourir des catalogues Amazon pendant des heures alors que l’on n’a rien à acheter…

Si l’on consomme moins, on produit moins et si l’on produit moins, on gaspille moins d’énergie, cela est relativement simple.

Ensuite, il est important d’avoir un mode de vie le plus locale possible.

Le transport est extrêmement énergivore, la voiture, le bateau et encore pire l’avion, tous ces modes de transport utilisent beaucoup d’énergie et génèrent des émissions de CO2.


Ainsi, moins vos biens de consommation (vêtements, nourriture, mobiliers…) parcourront de kilomètres, mieux ce sera.
Intéressez-vous donc toujours à la provenance des produits et méfiez-vous des faux « Made in France ».


Les importations représentent la 54% des émissions de gaz à effet de serre de la France, il y a donc des tas de domaines (mode, ameublement…) qui sont concernés.

Cela peut aller loin, des produits portent parfois cette mention alors que des composants venant de plusieurs continents différents sont simplement emballés en France.


En dehors de cela, la sobriété énergétique passe aussi par une collectivisation des ressources.

Le taux d’occupation des voitures particulières n’était que de 1,2 en France en 2018, c’est un gâchis de ressources immense, un appareil qui épuise autant de ressources ne peut pas être utilisé aussi souvent pour ne transporter qu’une seule personne.


La voiture ne doit donc être utilisé qu’en dernier recours et si on peut faire du covoiturage, c’est encore mieux.

Utiliser moins de ressources, cela veut aussi dire ralentir.

Slow cosmétique, slow fashion, slow travel, slow food, slow flower…

Il y a des pionniers dans tous les corps de métiers qui s’organisent aujourd’hui pour mettre fin à cette logique productiviste destructrice qui nous pousse à consommer toujours plus, toujours plus vite.


Prendre le temps de s’acheter des produits de qualité, en quantité moins grande, prendre le temps de profiter des choses et ne pas passer tout de suite au gadget suivant… tous ces concepts « slow » à rebours des concepts « fast » (fast-food, fast-fashion…) permettent de passer à la sobriété énergétique.


4. Un combat quotidien

La sobriété, cela se passe aussi à la maison !

Vous ne pouvez bien sûr pas tout faire changer depuis votre salon mais les petits gestes comptent, ils permettent même de vous motiver à passer à la sobriété énergétique et à militer pour cela.


Eteindre ou débrancher tous les appareils en veille et non utilisés, utiliser des équipements moins gourmands, faire la cuisine à basse température sur des plaques plus petites, éteindre la lumière en sortant d’une pièce, mettre un pull au lieu d’allumer le chauffage à fond, toutes ces choses qui paraissent anodines vous permettent d’agir dans le bon sens.


Enfin, la sobriété énergétique passe par un retour à la nature.

Une ballade à forêt en vélo vaut mieux qu’une après-midi passée sur netflix à polluer numériquement, un aliment cultivé avec des techniques naturelles vaut mieux qu’un aliment labourer encore et encore avec un tracteur.


En laissant la nature reprendre la place qu’elle est censée avoir dans nos vies, nous allons économiser de l’énergie et en plus pouvoir nous reconnecter avec ce qui compte vraiment.

Les enjeux sont énormes et cette transition énergétique est réellement vitale.

En 2015, le Labo de l’ESS (économie sociale et solidaire) a publié un rapport lors du débat national sur la transition énergétique en France.

Les scénarios étudiés dans ce rapport ont montré qu’il n’y a que ceux qui prévoient une baisse de 50% de la consommation d’énergie d’ici 2050 qui permettent de respecter les objectifs de baisse d’émission de gaz à effet de serre qui ont été pris lors de la COP21.


La loi TECV (transition énergétique pour la croissance verte) d’août 2015 inclut même des objectifs chiffrés de baisse de 20% de la consommation d’énergie à l’horizon 2030, et de 50 % en 2050.

Cependant, dans les faits, les courbes de consommation ne vont pas dans ce sens là.


Les lois « climat » et « environnement » se succèdent sans que l’on constate de réels changements, tout cela laisse donc penser que la solution à cet énorme problème ne sera pas forcément politique.

Entreprises, chercheurs, citoyens lambda, tout le monde est concerné…


5. La sobriété énergétique, une régression ?

C’est le grand argument que l’on entend à chaque fois que l’on souhaite parler d’écologie.

Ce serait une régression, un retour à l’ancien temps, un pas en arrière…

Ainsi, plutôt que de miser sur la sobriété énergétique, certains veulent miser sur l’efficacité énergétique.


Ce concept consiste à réduire la consommation d’énergie, non pas en faisant attention à sa consommation, mais en utilisant des équipements qui ont un meilleur rendement énergétique.


Il faut donc compter sur l’apparition hypothétique d’appareils plus nombreux et plus performants que ceux qui existent déjà pour que cette « efficacité énergétique » puisse se mettre en place et que tout aille bien dans le meilleur des mondes sans que nous ne faisions aucun effort au niveau de notre consommation.

Sauf que dans la vraie vie, les choses ne sont pas aussi simples.

Ces appareils futuristes ont souvent besoin des bonnes vieilles technologies bien polluantes pour pouvoir fonctionner.

Prenons l’exemple de la voiture électrique, elle nous est très souvent présentée comme « la voiture du futur », celle qui va nous permettre de moins polluer.


Les voitures électriques sont en effet moins énergivores et rejettent moins de CO2 que les autres véhicules mais cela ne fait certainement pas d’elles des « véhicules propres ».

Le revers de la médaille, c’est que produire un véhicule électrique nécessite beaucoup plus d’énergie et émet deux fois plus de gaz à effet de serre que de produire un véhicule thermique.


La production de la batterie et du moteur demande énormément de ressources.

Résultat des comptes, tous les spécialistes du secteur s’accordent pour dire que le seul moyen de régler le problème des émissions de gaz à effet de serre liées à la voiture… c’est de moins utiliser la voiture.


Efficacité énergétique 0-1 Sobriété énergétique.

Et la liste que l’on pourrait faire serait très longue, sur tous les sujets ou presque, la communauté scientifique affirme que la révolution industrielle a crée des modes de vie insoutenables et cela nous mène à notre perte.


Lorsqu’un appareil plus performant permet de remplacer une ancienne technologie en utilisant moins d’énergie, cela ne fait pas faire des économies de manière globale, bien au contraire.

Lorsque l’efficacité énergétique d’un appareil est améliorée, cet appareil devient plus accessible, il est donc de plus en plus utilisé et l’on finit par avoir de plus grands besoins énergétiques, cela s’appelle l’effet rebond.

Il n’y a donc absolument rien qui indique que l’efficacité énergétique peut nous aider à régler les problèmes qui nous font face.
Cela ne veut pas dire que c’est inutile, pour reprendre l’exemple de la voiture électrique, en produisant des véhicules de ce type localement et en favorisant le covoiturage, cette technologie peut être très intéressante.


A contrario, si l’on voit débarquer des millions et des millions de véhicules électriques dans les rues, cela ne servira à rien.

L’efficacité énergétique peut donc servir à accompagner la sobriété énergétique mais elle ne peut pas régler le problème à elle seule.


La sobriété énergétique, c’est une nouvelle forme de progrès.

Pas un progrès technique ou technologique mais un progrès humain.

La sobriété énergétique, c’est la mutualisation des ressources, donc plus de relations sociales, plus de partage, plus de solidarité…


La seule vraie barrière qui nous empêche d’aller vers cette transformation, c’est une barrière mentale.

Il ne faut plus concevoir le progrès comme quelque chose qui va nous permettre de déverrouiller notre téléphone avec nos oreilles ou notre nez mais plutôt comme une amélioration de notre qualité de vie.


Tous les progrès techniques depuis 150 ans ont bien sûr permis d’améliorer les conditions de vie de bien des gens mais nous arrivons aujourd’hui dans une nouvelle ère où il n’est plus simplement question de créer des appareils performants mais de savoir comment les utiliser pour qu’ils ne finissent pas par nous causer du tort.


Sur Changer ses habitudes, on participe à cette transformation en vous informant comme dans cette article, n’hésitez donc pas à repasser…

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