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En France et surtout à Paris, il devient de plus en plus difficile de consommer local.

Les fruits et légumes bio, locaux et de saison étaient monnaie courante il y a quelques décennies même si le label bio n’existait pas, tout simplement parce que l’industrie agroalimentaire et la société fonctionnaient de manière plus raisonnable.


Dans l’ère productiviste dans laquelle nous sommes, il est paradoxalement difficile d’acheter des aliments qui ont été cultivés naturellement et qui n’ont pas parcouru des milliers de kilomètres.

Nous allons donc vous aider aujourd’hui à déjouer les pièges du greenwashing et vous donner des bons plans pour que vous puissiez avoir des habitudes de consommation en accord avec vos valeurs.


Savoir d’où viennent les aliments que l’on consomme

Les rappels de produits qui contiennent des substances cancérigènes se multiplient depuis quelques temps.

Les produits transformés qui voyagent aux quatre coins du monde avant d’arriver jusqu’à chez vous sont en effet très rarement sains.


Il faut rajouter à cela tous les scandales qui concernent les travailleurs qui sont exploités dans des pays étrangers ou ceux qui relèvent de la maltraitance animale qui font quotidiennement ou presque la une des journaux.

En clair, vous vous êtes sans aucun doute rendu compte qu’il faut beaucoup plus faire attention à ce que vous mangez.


Les derniers mois nous ont montré que notre santé était beaucoup plus fragile que ce que l’on aurait pu penser et l’alimentation joue un rôle capital pour que nous puissions être en bonne santé.

Le meilleur (et le seul, en fait) moyen de s’assurer que nous mangeons des choses qui sont bonnes pour notre organisme et notre santé est de savoir comment ils ont été produits.

Un fruit ou légume cueilli à point sera d’un point de vue nutritionnelle plus riche qu’un fruit qui a été cueilli avant maturité.

Une étude a par exemple montré que les tomates cerise cueillies avant maturité perdaient une grande partie de leur valeur nutritionnelle.

Les fruits importés sont forcément cueillis avant maturité pour être transportés sans pourrir, ce qui les rend donc moins intéressant pour votre santé.


Acheter local, c’est aussi s’assurer que ce que nous consommons respecte les standards établis sanitaires en France.

En effet, chaque Etat étant libre d’homologuer les pesticides qu’il veut dans son propre territoire, beaucoup de pays fournisseurs utilisent des pesticides qui sont interdits en France et en Europe.


Vous consommez donc des pesticides que les autorités sanitaires ont jugés comme trop dangereux pour être utilisés si vous mangez des produits importés (attention au soja du brésil).

Cela nous rappelle par la même occasion qu’il est très important de consommer bio car les pesticides représentent un très grand danger.


Un danger pour vous, mais aussi pour les producteurs, en consommant bio, vous encouragez les producteurs qui refusent d’intoxiquer leurs villages, leurs familles et eux-mêmes en mettant en place une agriculture raisonnée à poursuivre dans cette voie, acheter local mais pas bio est un petit peu un non sens.


Il n’est pas forcément simple économiquement pour ces producteurs de produire en bio mais cela fait une grande différence pour notre santé à tous.

En France et partout ailleurs dans le monde, on sait aujourd’hui qu’il est très difficile pour les producteurs, éleveurs et agriculteurs, de s’y retrouver financièrement (près de 19% des ménages agricoles sont en situation de pauvreté en France).

Concurrence déloyale, surproduction… toutes ces choses n’arrangent pas les producteurs.

Face à la concurrence qui se fait de plus en plus rude, ils n’ont parfois pas d’autres choix que d’utiliser des pesticides pour survivre.

La concurrence est plus rude car de nombreuses grandes enseignes peuvent se fournir à l’étranger dans des pays où tout est moins cher et où ils se fournissent à des prix plus bas.

Chaque année, c’est pas moins de 3,2 millions de tonnes de fruits et légumes qui sont importés du monde entier.

Consommer local auprès de petites enseignes ou même directement auprès des producteurs permet donc de faire se sorte qu’il n’y ait aucun drame humain derrière ce que l’on achète.


Il est nécessaire aujourd’hui de revaloriser le statut des producteurs qui ont trop longtemps été négligés, en achetant des produits qui leur assurent une certaine source de revenus, vous contribuez à cela.


Le lourd poids des importations sur l’environnement…

Vous n’avez pas pu ne pas vous rendre compte cet été que le réchauffement climatique devient de plus en plus préoccupant aux quatre coins du monde.
Ce réchauffement climatique, il est dû à différents facteurs et l’un des plus importants d’entre eux, c’est le transport (
31% des émissions de gaz à effet de serre françaises).


Le transport de personnes dont on parle très souvent (la voiture fait énormément de dégâts), mais aussi le transport de marchandises.

Lorsque vous achetez des produits venus des quatre coins du monde, vous avez peut-être l’impression d’amener un peu d’exotisme dans votre alimentation, mais vous faites aussi parcourir des milliers de kilomètres à votre nourriture.

Kilomètres qui sont parcourus en bateau souvent, mais aussi parfois en avion, ce qui est encore pire.

Quelque soit le mode de transport, cela amène forcément des émissions de gaz à effet de serre qui sont responsables du réchauffement climatique.

Pour éviter cela, il n’y a qu’une solution, plus vous consommez local, moins il y a de transport, moins il y a d’émissions de gaz à effet de serre.

Il faut aussi faire très attention aux aliments transformés.

Il y a parfois des aller-retour indécents qui se font avant que ces aliments n’arrivent dans votre assiette.


Des ingrédients sont achetés un peu partout, ils sont ensuite transportés à un endroit pour être mis ensemble avant d’être une nouvelle fois transportés pour être empaquetés et une dernière fois transportés pour arriver à l’endroit où ils doivent être consommés.

L’exemple des crevettes est parlant.


Des crevettes sont pêchées aux Pays-bas, transportées au Maroc pour y être décortiquées, puis à nouveau transportées aux Pays-bas pour y être empaquetées.

Elles sont ensuite revendues à des grossistes qui les envoient à différents endroits d’Europe (comme à Rungis par exemple) avant que ces crevettes décortiquées par des employés marocains payés à moindre coût ne se retrouvent dans les supermarchés (100% Made in Pays-bas bien-sûr).


L’alimentation représente 26% des émissions de gaz à effet de serre en France à cause de tous ces transports mais aussi de la consommation de la viande, ce que nous mangeons est donc au cœur du problème.

On vous conseille donc de réduire grandement votre consommation de produits d’origine animale et de favoriser les produits locaux quand vous en achetez.

Pour ce qui est de la viande en elle même, il faut faire attention car même les animaux qui sont élevés en France sont nourris avec de la nourriture venue de l’étranger.

Le soja brésilien qui est responsable de la déforestation de l’Amazonie est par exemple très souvent utilisé.


Alors comment consommer local ?

L’industrialisation et la mondialisation ont complètement changé les modes de consommation ces dernières années et la consommation locale qui paraît pourtant logique quand on y réfléchit devient aujourd’hui très difficile d’accès.

Mais vous allez voir que tout n’est pas perdu !


La vente directe à la ferme

Vous pouvez vous fournir en produits locaux en allant directement à la ferme !

Vous aurez en plus un contact direct avec les producteurs et vous pourrez discuter avec eux de leurs problématiques et de la manière dont ils travaillent.


Le site acheter-à-la-source.com répertorie un grand nombre de producteurs qui pratiquent la vente directe partout en France.

De très nombreux produits sont disponibles, fruits et légumes bien-sûr mais aussi produits laitiers, œufs, miel, poisson… vous avez l’embarras du choix.


Les AMAP

Autre système qui a fait ses preuves : les Amap (Associations pour le maintien d’une agriculture paysanne et biologique).

Le concept est un petit peu le même, vous commandez et vous allez directement chercher vos produits chez un producteur qui a fixé lui même son prix.

Vous pouvez retrouver la liste des Amap par région, c’est certain qu’il n’y en a une près de chez vous.

Les Amap ont en plus l’avantage de ne fournir que des produits bio, ce qui n’est pas le cas de toutes les fermes.


En achetant directement auprès des producteurs vous évitez les intermédiaires et leurs commissions et vous pourrez ainsi acheter des produits locaux et bio à des prix très intéressants.


Les marchés locaux

On trouve aujourd’hui un peu de tout sur les marchés mais si vous êtes attentifs, vous pourrez sûrement trouver de bons produits bio qui ont été produits localement au marché le plus proche de chez vous.

Si vous avez un jardin, vous pouvez même essayer de faire un potager !


Il y a aujourd’hui un mode de culture appelé « permaculture » qui a pour but de favoriser la symbiose des produits qui sont cultivés côte à côte pour que vos produits poussent mieux sans pesticides.

Il y a des formations qui existent et cela pourrait être un nouveau défi pour vous !


Et que faire pour les produits qui ne poussent pas en France ?

Thé, café, chocolat, fruits exotiques… certains produits qui font aujourd’hui partie de la consommation quotidienne dans ce pays étaient encore inconnus il y a quelques siècles.

La première chose que l’on peut vous conseiller c’est d’avoir recours à des alternatives locales.


Le café peut être remplacé par la chicorée, le chocolat par la caroubechanger ses habitudes peut avoir du bon.

Vous pourrez en plus découvrir de nouvelles choses.

Au Japon, les graines torréfiées de sarrasin sont infusées 5 à 10 min dans une eau frémissante, afin d’obtenir une boisson appelée « sobacha« , ce qui signifie « thé de sarrasin ».

Le thé vert est souvent vanté pour ses vertus antioxydantes mais avec toutes les capacités antioxydantes des graines de sarrasin (vitamines, minéraux…), le sobacha n’a rien à lui envier.

C’est la même chose pour les fruits, privilégiez les fruits qui poussent près de chez vous, il y en a probablement que vous ne connaissez même pas car l’industrie agroalimentaire met toujours en avant les mêmes produits et une vie sans bananes et sans avocats, est-ce si inimaginable que cela ?


Les anciennes variétés locales qui sont un peu oubliées sont en plus souvent très riches d’un point de vue nutritionnelle et ont très bon goût.

Il y a même aujourd’hui un mouvement appelé slow food qui cherche à mettre en valeur ces savoir-faire locaux ancestraux oubliés.

Ils organisent des ateliers, des conférences, des dégustations pour que les gens puissent réapprendre à manger ce qui vient réellement de chez eux.


Tout est lié, on sait aujourd’hui qu’un million d’espèces animales et végétales risquent de disparaître de la surface de la Terre et du fond des océans d’ici à quelques années, en raison du réchauffement climatique dont on parlait plus haut.

Consommer local, c’est donc lutter pour éviter cela.


Et en dehors de l’alimentaire ?

Eh ben c’est pareil, consommer des produits locaux met en valeur les meilleurs savoir-faire artisanaux régionaux et participent à la survie des traditions en plus de limiter les émissions de gaz à effet de serre.


Quand on connaît par exemple tous les dégâts que causent la fast-fashion dans les pays asiatiques que ce soit d’un point de vue environnementale ou sociale, cela ne donne pas envie d’acheter des vêtements dont on ne connaît pas précisément les conditions de fabrication et qui sont fabriqués avec des tissus qui sont de mauvaise qualité voire dangereux pour la santé.

Vous l’aurez compris, consommer local devient une priorité aujourd’hui, on ne dit pas qu’il doit y avoir « zéro importation », des produits qui sont introuvables en fabrication française peuvent de temps en temps avoir leur utilité mais le fait que la majorité de ce que l’on consomme viennent de l’étranger est tout de même aberrant…

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