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Le désir de grossesse est naturel.

Les chances de grossesse sont affectées par les distensions liées à l’endométriose, à ne pas confondre avec l’adénomyose.

Les deux anomalies sont toutefois liées car l’adénomyose est associée à l’endométriose.


L’adénomyose est même considérée par certains comme une forme d’endométriose interne à l’utérus.

Nous allons donc faire un point complet aujourd’hui pour que vous puissiez savoir ce que vous risquez ou non en essayant de faire un bébé en ayant ces petits soucis de santé.


Qu’est ce que l’adénomyose ?

Cette maladie encore méconnue se traduit par la présence de glandes endométriales et de stroma cytogène, à l’intérieur du myomètre.

En français… cela veut dire que l’adénomyose est une anomalie de la zone de liaison entre l’endomètre (muqueuse qui tapisse l’utérus) et le myomètre (muscle de la paroi utérine).


Cette anomalie laisse les cellules de l’endomètre infiltrer le myomètre, ce qui va ensuite causer des problèmes car cela entraine une perturbation de l’activité de contraction du myomètre, qui est importante en cas de ou dans la vie intime d’une femme en général.

En plus de cela, les cellules favorisent le développement d’îlots d’endomètres au sein du muscle, ce dernier peut donc subir une hypertrophie.


Ce tissu endométrial réagi en effet comme l’endomètre pendant le cycle de la femme, il s’épaissit et provoque des saignements et une inflammation du muscle utérin.

Enfin, la paroi utérine s’épaissit et le volume utérin subit une augmentation homogène de son volume dans certains cas.

Cette anomalie peut être de différents types, elle est parfois superficielle (épaississement de la zone jusqu’à 12 mm) ou profonde (et donc plus douloureuse).

Cette perturbation peut aussi être « focalisée » (présence d’un foyer au sein du myomètre ou adénomyome) ou « diffuse » (présence de différents foyers réparties sur l’ensemble du myomètre).

C’est cette forme qui provoque un agrandissement de la taille de l’utérus et elle est la plus fréquente.


Tout ce vocabulaire médical fait assez peur mais c’est en fait une pathologie bénine et fréquente.

Toutefois, les médecins en savent toujours assez peu sur les causes de l’adénomyose.

Il y a seulement des observations, et il semblerait qu’un taux important de grossesses, de césariennes ou d’interruptions volontaires de grossesse fassent partie des antécédents des patientes atteintes de la maladie, sans qu’un lien clair n’ait été établi.


Qui est touchée par l’adénomyose et comment la repérer ?

Le diagnostic de l’adénomyose est le plus souvent posé après l’analyse d’une biopsie du muscle utérin.

Il est également possible de passer des échographies pour repérer la présence de la maladie, il y a des signes échographiques qui lui sont propres.


L’échographie permettra de voir si l’utérus a augmenté de taille, si il est déformé… ce genre de signes montre la présence d’une adénomyose.

A noter qu’une échographie endovaginale (avec une sonde introduite dans le vagin) donnera toujours plus de précisions.


L’adénomyose étant parfois confondu avec les fibromes utérin ou l’endométriose, il est possible que des IRM ou des examens d’imagerie soient faits en complément pour s’assurer du diagnostic.

La physiopathologie de l’adénomyose et de l’endométriose sont en effet communes, il y a dans les deux cas une dislocation de l’endomètre.

Il serait pourrait d’ailleurs que les deux maladies soient liées, l’adénomyose s’accompagne d’endométriose dans plus de 10 % des cas.

La différence entre les deux anomalies se situe au niveau de leur localisation , chacune se trouve dans une partie différente de l’utérus.


L’endométriose est localisée dans la couche interne qui constitue l’endomètre alors que l’adénomyose se situe comme on l’a dit dans le muscle utérin (myomètre).

En plus du lien avec l’endométriose, on évoquait plus haut un lien avec la gestité des femmes touchées.


Une analyse multivariée a pu établir un lien entre apparition de l’adénomyose et l’âge de la patiente, le nombre de grossesses qu’une femme a connu est également un facteur qui a son importance selon cette analyse.

La manière d’accoucher pourrait également avoir une influence.


Il est impossible d’affirmer aujourd’hui que les chirurgies ou les césariennes entraînent de l’adénomyose mais cela fait partie des recherches des médecins.

Il y a également beaucoup de patientes souffrant d’adénomyose qui ont eu des placentas présentant des anomalies.


Une étude italienne réalisée auprès de 156 femmes âgée de 18 à 30 ans et qui n’avait jamais connu de grosses et qui n’avait pas d’endométriose ou de fibrome, a tout de même relevé une adénomyose dans 34% des cas, ce mal est donc répandu.

Il n’est pas réservé aux femmes multipares de plus de 35 ans, bien que ce soit les plus concernées.


Quels sont les symptômes ?

Les symptômes sont assez variées selon les patientes en réalité.

Il arrive parfois que des femmes aient des règles douloureuses, des règles très abondantes et des douleurs au bas du ventre incessantes.

Plusieurs affections gynécologiques peuvent provoquer les mêmes symptômes que l’adénomyose et cela rend difficile le diagnostic.


Plus rarement, il arrive que les femmes qui souffrent d’adénomyose connaissent des pertes de sang en dehors de leurs périodes de règles.

Enfin, certaines adénomyoses sont totalement asymptomatiques, ce qui rend le diagnostic compliqué, mais ces cas là sont en même temps souvent les moins graves.


Est-ce qu’adénomyose est synonyme d’infertilité ?

L’adénomyose est responsable de perturbations physiopathologiques qui diminue les chances de grossesse, ce qui rend beaucoup de femmes concernées réticentes au moment de tomber enceinte.

Ces perturbations sont dus au fait que l’adénomyose affecte comme on l’a expliqué la cavité utérine et donc par extension l’implantation de l’embryon.


L’adénomyose est un véritable obstacle pour l’embryon.

Elle peut aussi entrainer des fausses-couches et des grossesses extra-utérines.

Lorsqu’elle provoque une croissance anormale du muscle utérin, elle entraine en effet la présence d’un taux d’œstrogènes élevé dans le corps, ce qui conduit à des dérèglements hormonaux qui influe sur l’activité ovarienne.


Quand une grossesse se déclare, la maladie peut rendre difficile la croissance l’utérus à cause des altérations produites sur la paroi musculaire.

Il y a donc un risque plus grand que le fœtus soit expulsé de l’utérus de manière prématurée et non désirée.

Néanmoins, le diagnostic de l’adénomyose et sa prise en charge se sont largement améliorés, cette pathologie n’empêche donc pas d’avoir des enfants de manière rédhibitoire.

Il y a des familles qui passent par la fécondation in vitro pour faciliter l’implantation.


Ce processus étant long, incertain, pesant et contraignant, certaines femmes décident tout de même d’essayer d’avoir un bébé naturellement.

Il n’y a pas de garantie de réussite à cause de ce que l’on a expliqué plus haut, il n’y a pas de garantie d’échec non plus.


Il existe plusieurs degrés de gravité pour une maladie comme l’adénomyose.

De très nombreuses femmes qui souffrent d’adénomyose développent des formes bénignes et arrivent à avoir des bébés naturellement sans accroc.

Il ne faut donc surtout pas penser que adénomyose = stérilité ou adénomyose = fiv si vous avez été diagnostiquée, chaque cas est différent.


Vous augmentez toutefois vos chances de tomber enceinte en préparant soigneusement votre cavité utérine.

La prise d’un traitement hormonal qui permet une stimulation ovarienne pour obtenir des ovocytes est donc conseillée que vous décidiez de réaliser une fécondation in vitro ou non.


Ces traitements consistent souvent en la prise de récepteurs d’œstrogènes ou de pilules contraceptives, afin d’éliminer l’effet inflammatoire des œstrogènes sur les zones touchées et d’atténuer les symptômes de la maladie.

Il y a aussi parfois des traitements à base d’agonistes de l’hormone qui sont proposés dans le but de mettre en repos l’endomètre.


Il faut toutefois voir tout cela en détail avec votre gynécologue, chaque patiente est différente et est donc traitée différemment comme on l’a déjà expliqué.

Les recherches sont de plus en plus poussées sur ce type de sujets ces dernières années, de nouvelles explications et de nouvelles solutions pourraient donc émerger dans les années à venir.


Quels traitements existent contre l’adénomyose ?

Les traitements contre l’adénomyose sont assez peu nombreux, il n’y a d’ailleurs que les femmes dites « symptomatiques » qui sont traitées.

Elles sont souvent traitées en passant sur la table d’opération.

L’opération, appélée embolisation, consiste à inclure des petites billes de gel dans les artères utérines pour diminuer le flux des règles.


Ce traitement a l’avantage de préserver la fertilité mais le problème c’est que les les symptômes finissent souvent par revenir dans les 2 ans qui suivent l’opération.

Certaines femmes décident donc d’aller plus loin pour régler définitivement le problème.

Il y a des traitements très lourds qui sont utilisés pour les femmes qui ne souhaitent pas avoir d’enfant.


Ces traitements permettent purement et simplement d’empêcher la stimulation hormonale.

Sinon, il est aussi possible de régler le problème en faisant une hystérectomie (ablation de l’utérus) si vous ne souhaitez pas avoir d’enfants.

Cela n’est toutefois envisagé par les médecins qu’en dernier recours dans les cas les plus graves d’adénomyose.


Enfin, la dernière option est la myométrectomie.

Cette opération chirurgicale consiste à la réduction de l’épaisseur du muscle utérin.

Toutefois, les résultats sont assez controversées et l’efficacité de cette méthode ne fait pas l’unanimité parmi les médecins.


Conclusion

L’adénomyose est donc une maladie assez embêtante pour les femmes qui en souffrent mais qui n’empêchent pas forcément de tomber enceinte.

Il y a énormément de femmes qui sont touchées par cette pathologie, les témoignages sont donc parfois contradictoires, il faut donc s’armer de patience et garder espoir si c’est votre cas…

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