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Par définition, l’eau est une ressource rare.

Deux milliards de personnes (plus d’1 personne sur 4) n’ont pas accès à l’eau potable dans le monde et cela ne concerne pas seulement les pays en voie de développement mais aussi des pays plus aisés comme le Brésil ou Singapour.

Ces pays connaissent en effet déjà les conséquences du réchauffement climatique et on va vous expliquer aujourd’hui pourquoi de tels pénuries se produisent également localement dans certains départements de France et pourraient se généraliser…


Situation actuelle

La quantité d’eau disponible pour les humains sur Terre est en fait assez restreinte.

Sur toute l’eau présente sur la planète bleue, seule 2,8% de cette eau est de l’eau douce, c’est à dire de l’eau que nous pouvons utiliser pour notre usage quotidien.

Sur toute cette eau douce, plus de 99% sont soit dans les calottes polaires, soit dans les zones souterraines, c’est-à-dire quasiment inaccessible.

Cette impression d’abondance d’eau que l’on a lorsque l’on regarde un globe est donc quelque peu trompeuse.

Dans le même temps, la population mondiale devrait bientôt passer à 8 milliards et continuer à augmenter pour quasiment atteindre les 10 milliards en 2050.


Si dans le même temps, nous continuons à prélever de plus en plus d’eau comme on le fait actuellement, entre la moitié et les deux tiers de l’humanité devraient être en situation dite de « stress hydrique » en 2025, selon l’ONU.

La question n’est donc pas de savoir si il pourrait y avoir des pénuries d’eau douce, il est plutôt temps de savoir quelles pourraient être les conséquences et comment nous pourrions limiter les dégâts.


Quelles conséquences ont les pénuries d’eau douce ?

On a évidemment beaucoup besoin d’eau pour boire, nous laver et faire toutes nos actions du quotidien, mais les conséquences les plus graves ne sont pas là.

Celles et ceux qui ont vécu les récentes périodes de pénuries dans les Pyrénées le savent, l’un des plus gros problèmes lors d’une pénurie est que l’on ne peut plus utiliser d’eau pour faire pousser les cultures.


Avec le changement climatique, les cycles pluvieux sont de plus en plus imprévisibles, en France, une baisse de 10 à 20 % des précipitations est attendue d’ici la fin du siècle, principalement en été.

Si l’on a pas d’eau pour arroser les champs, c’est donc la production alimentaire qui sera affecté.


L’irrigation absorbe déjà aujourd’hui 70 % des prélèvements d’eau dans le monde, une consommation excessive, qui devrait encore augmenter car certaines cultures très gourmandes en eau sont produites en masse du fait de leur rentabilité.

Entrons dans le détail pour nous rendre compte de l’ampleur du monde.


Quels sont les cultures qui posent problème ?

On peut par exemple citer l’avocat qui cause déjà des pénuries d’eau dans certains pays comme le Chili.

Des aliments comme le café ou le chocolat sont également souvent pointés du doigt, ce sont ceux qui demandent le plus d’eau pour être produits selon un calcul de l’ONG Water footprint network (respectivement 16 000 et 17 000 litres d’eau par kg, c’est la consommation journalière de plus de 100 français).


Ces aliments sont des aliments importés en France qui ont donc en plus une empreinte carbone très élevé et qui sont parfois responsables de problèmes sociaux comme le travail d’enfants dans les pays où ils sont cultivés.

Quand on ajoute à cela le fait que ce sont des aliments non essentiels et que très peu nourrissants que nous consommons « pour le plaisir », on se dit qu’il est sûrement temps de changer nos habitudes et de revoir nos consommations.

Après le café et le chocolat, on trouve évidemment la viande bovine qui est également responsable de nombreux autres dégâts écologiques (la viande porcine se trouve elle à la 9ème position).


Plus étonnant, on trouve également dans cette liste des aliments les plus gourmands en eau plusieurs fruits à coque (pistaches, amandes, noisettes, noix de cajou, mais pas noix de Grenoble !).


Dans ce top 10, on trouve également le thé qui est comme le café et le chocolat un aliment importé dispensable que nous pouvons facilement remplacer par des tisanes locales.

La dernière culture de la liste est celle des lentilles, ce produit présente tout de même l’avantage de pouvoir remplacer la viande car il est riche en protéines et on ne peut pas nier qu’il est lui très nourrissant.


La viande, à bannir ?

La question de la sobriété des régimes alimentaires, elle est inévitable lorsque l’on parle de pénuries d’eau, la consommation de viande est au cœur du problème.

La quantité d’eau moyenne nécessaire pour nourrir quelqu’un varie en effet de 600 à 2500 m3/an en fonction des pays et des différents régimes alimentaires.


Ce qui fait varier cette quantité d’eau, c’est clairement la consommation excessive de produits d’origine animale dans les pays les plus aisés.

Si la consommation de viande continue à s’accélérer comme c’est le cas actuellement, il faudra 13 000 km3 d’eau par an pour nourrir l’humanité en 2050, ce n’est pas soutenable.

On ne se rend pas compte de l’impact catastrophique de la consommation de viande.

Il faut 13 fois plus d’eau pour produire 1 kg de viande que pour produire 1 kg de blé, réduire sa consommation de viande (voire arrêter d’en consommer) pour privilégier des produits d’origine végétale est donc un geste qui marque une vraie différence.


Contrairement à ce que l’on pourrait croire, il n’y a pas de risque de carences, il y a largement assez d’aliments d’origine végétale qui sont riches en protéine et en fer (à associer avec de la vitamine C pour une meilleure assimilation).
Le seul nutriment que vous ne trouvez pas dans l’alimentation végétale est
la vitamine B12 que vous trouvez dans les œufs ou le poisson.


Et en dehors de l’alimentation ?

L’alimentation n’est en effet pas le seul domaine concerné par ces cultures gourmandes en eau, les cultures du coton et du tabac (3,7 litres d’eau pour une seule cigarette) contribuent elles aussi à l’épuisement des ressources hydrauliques.

Cette information est donc une 673688ème bonne raison d’essayer d’arrêter de fumer et c’est aussi une information qui doit nous pousser à nous éloigner des dérives de la fast-fashion.


Quand on achète inutilement des vêtements « à bas prix » alors que nous n’en avons pas besoin, les conséquences sont aussi celles là, il n’y a pas que l’empreinte carbone et les conditions de travail effroyables des employé(e)s.

Alimentation, mode, énergiec’est tous nos modes de consommation qui sont à revoir si nous voulons arranger les choses.


Quel lien entre changement climatique et pénurie d’eau ?

Il est évident que le changement climatique fait grandir les risques de pénurie d’eau à travers le monde.

Ce dérèglement entraîne en effet un allongement des périodes de sécheresse et une diminution des périodes de pluies comme on l’a expliqué plus haut.

Autre problème, c’est que lorsqu’il se met à pleuvoir, les pluies deviennent de plus en plus orageuses et ne s’infiltrent pas correctement dans les sols, ce qui rend les cultures plus difficiles.

Comme on a pu le constater pendant les canicules de ces dernières années, la France est très concernée par ces risques d’approvisionnement en eau.


Durant ces périodes où le niveau des nappes phréatiques de certaines régions ont baisser en-deçà des seuils prévus, des mesures de restrictions ont été mises en place pour préserver les ressources, les agriculteurs n’ont pas pu arroser leurs cultures de manière correcte ce qui a grandement fait chuter leurs revenus.


Que faire pour agir contre ces risques de pénurie ?

Toutes les cultures ne se valent pas en termes de besoin en eau comme on l’a expliqué et le fait de diversifier les cultures aide clairement à économiser de l’eau.
Les pratiques agricoles peuvent aussi être améliorées pour réduire la consommation d’eau.


Supprimer le drainage des champs, réduire l’évaporation en plantant des arbres autour des cultures, planter des « mauvaises herbes » pour augmenter la rétention des sols, adopter un système d’irrigation par « goutte à goutte »…, les nouvelles formes d’agriculture durable prennent en compte toutes ces préoccupations et apportent des solutions viables.


A notre échelle individuelle, des petits gestes peuvent également faire une grande différence.

Si vous voulez économiser de l’eau, il y a aujourd’hui un bon nombre d’appareils électroménagers qui peuvent vous y aider.


De nouveaux appareils économes en eau, (ceux des classes A à A+++) font leur apparition sur le marché et vous permettent d’économiser l’eau.

Lave-vaisselle et machine à laver peuvent donc avoir un impact environnemental moins grand que leur impact actuel.

Il vaut mieux attendre que vos appareils vous lâchent pour les remplacer, le but n’est pas de surconsommer, les déchets électroniques ont eux aussi un impact significatif.

Il faut également n’utiliser ces appareils que lorsqu’ils sont pleins pour que cela soit réellement efficace.


Pour les plantes, utiliser un arrosoir plutôt qu’un tuyau d’arrosage peut paraître comme dérisoire mais vous permettra d’économiser beaucoup d’eau (et d’argent) en réalité.

Vous pouvez également mettre en place un système d’arrosage goutte à goutte, ce système est fait avec un tuyau adapté que vous allez disposer près de vos plantes afin d’arroser uniquement le nécessaire dans votre potager.


Vous pouvez aussi acheter des plantes qui ne consomment pas beaucoup d’eau, cela vous fera faire des économies d’eau facilement.

Le xéropaysagisme se développe depuis quelques années et a pour but de n’avoir chez soi que des plantes qui consomment peu ou pas du tout d’eau.


Vous ne le savez pas forcément mais arroser vos plantes le soir ou le matin tôt vous fera également faire des économies.

En effet, vous éviterez ainsi les gaspillages dus à l’évaporation et à l’évapotranspiration.

Si vous voulez vraiment vous investir dans le jardinage, une petite formation en permaculture n’est pas superflu.


Cette technique de culture consiste à avoir plusieurs cultures en symbiose à un même endroit.

Cela permet de conserver l’humidité lorsque le soleil tape sur votre potager et a bien d’autres bienfaits sur vos cultures.

Enfin, si vous avez un jardin, vous pouvez économiser une très grande quantité d’eau en mettant en place un système de récupération d’eau de pluie.

Vous pouvez en récupérer en grande quantité depuis le toit avec des cuves spécifiques et règlementées.


Si vous n’avez pas les moyens, le temps ou l’envie de mettre en place un tel système, vous pouvez simplement mettre des seaux dans votre jardin quand il pleut.

Vous pourrez aussi limiter ainsi les risques d’inondation.

Les systèmes de récupération d’eau de pluie devraient de manière plus globale être une option explorée pour limiter les risques de pénuries d’eau.


Un autre moyen d’économiser de l’eau au-delà de tous ces équipements reste cependant d’adopter de bonnes habitudes dans nos maisons.

Ne pas laisser le robinet couler lorsque l’on se brosse les dents ou qu’on fait la vaisselle à la main, éviter de prendre des bains mais plutôt des douches…


Cela paraît tout bête mais ces gestes marquent une vraie différence (vous vous en rendrez compte sur les factures).

Au-delà tout ça, il faut aussi faire attention au fuite, certaines ne sont parfois pas détectées et font utiliser de l’eau inutilement.


Pour être sûrs et certains qu’il n’y a pas de fuite, vous pouvez relever votre compteur le soir une fois que vous savez que vous ne ferez plus tourner de machine par exemple et le relever le lendemain matin, si les chiffres ne sont pas identiques, c’est qu’il y a une fuite quelque part dans votre habitation.

Une chasse d’eau à double débit qui vous permettra de ne pas avoir à déclencher les chutes du Niagara dans vos toilettes après un petit pipi mais juste l’eau dont vous avez besoin apparaît également comme un bon investissement.


25% de la consommation d’eau en France provient de la sphère domestique, il est donc certain que l’action des citoyens ne suffira pas pour arranger la situation, mais si chacun fait sa part, l’impact positif sera non-négligeable.

Les prévisions sont pour l’instant inquiétantes, avec 40 % d’augmentation de la consommation municipale et domestique dans les 20 ans à venir, c’est à nous d’empêcher cela.

Conclusion

Le risque de pénuries d’eau est donc bel et bien réel mais loin d’être inéluctable.

Lutter contre la pollution de l’eau, en privilégiant les produits issus d’une agriculture sans pesticides chimiques, en évitant d’utiliser des produits contenant des substances polluantes est une très bonne idée.


L’agriculture est vraiment l’enjeu principal, en Chine, les nappes phréatiques ont descendu de 40 mètres par rapport à leur niveau normal en quelques années du fait de l’irrigation intensive dans tout le pays.

En outre, 60% de ces nappes produisent à l’heure actuelle des eaux impropres à la consommation et dangereuses.


Tout un monde à changer…

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