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Comment faire pour filtrer l’eau ?

La taille de ces microplastiques est petite mais ils sont présents dans l’eau en bouteille, les graphiques établis par les scientifiques le montrent.


Dans l’eau du robinet, ils sont étonnamment présents en quantité plus restreinte mais ils sont présents aussi.

Nous allons donc voir aujourd’hui ce qui explique la présence de ces microplastiques et comment faire pour éviter qu’ils ne mettent en danger notre santé…


Qu’est-ce que les microplastiques et d’où viennent-ils ?

Les microplastiques désignent une large gamme de particules, il y a différentes compositions chimiques, différentes tailles (entre un micron (un millième de millimètre) et 5 mm), différentes formes, différentes couleurs…

Il y a aussi les nanoplastiques, qui sont mille fois plus petits en moyenne que les microplastiques, nous en reparlerons.


Ce sont donc des fragments d’objets en plastique (bouteilles, emballages, objets jetés…) ou de microbilles de plastique qui sont utilisées dans l’industrie et dans les cosmétiques depuis un certain temps.

Ils peuvent aussi venir des fibres synthétiques que l’on retrouve dans les boues d’épuration qui sont épandues sur les sols.


Le plastique est présent dans la plupart des chaînes de production et dans notre consommation à travers les emballages, il n’est pas étonnant que nous en finissions par en ingérer.

Ces billes et débris se retrouvent dans l’eau potable à la suite de l’écoulement des eaux de surface et des effluents d’eaux usées (traitées ou non), une seule lessive en machine peut diffuser jusqu’à 700.000 fibres dans l’environnement selon les estimations.

Le débordement des égouts qui peuvent contenir des effluents industriels et des déchets plastiques dégradés participent aussi à cette arrivée des microplastiques dans l’eau.

Il faut ajouter à tout cela les particules de plastique présentes dans l’atmosphère qui s’échouent dans l’eau.


Une équipe de recherche a découvert en 2014 que des microplastiques tombent de l’air à Paris.

Il y a, selon leurs estimations, 3 à 10 tonnes par an de fibres qui tombent sur l’agglomération parisienne et ces particules sont aussi présentes dans l’atmosphère dans les habitations.


Paris n’est pas la seule ville concernée, les spécialistes de la question pensent que les lacs et autres sources aquatiques sont également contaminées par les microplastiques présents dans l’atmosphère.

Certaines études suggèrent également que des particules de plastique peuvent aussi venir des systèmes de production et de distribution de l’eau potable ou de la mise en bouteille, ce qui expliquerait que l’eau en bouteille soit encore plus contaminée que l’eau du robinet.


Ces études ont été compilés dans un rapport de l’Organisation mondiale de la santé dont on reparlera dans la suite de l’article.

L’eau que nous buvons, qu’elles soient du robinet ou en bouteille, est donc polluée par des milliers de micro-particules de plastique.

A quel point l’ingestion de microplatiques est risquée ?

A en croire l’OMS, l’ingestion de microplastiques dans les quantités où nous y sommes exposés ne représente aucun risque significatif pour la santé.

L’organisation a en effet publié un rapport après avoir analysé le risque d’ingestion de particules de taille supérieure à 150 microns.

Les risques chimiques et les risques dus à la présence de bactéries agglomérées (biofilm) transportées par ces particules ont été étudiés.

L’organisme se base sur les connaissances actuelles sur le sujet, qu’elle qualifie de « limitées » pour arriver à cette conclusion.


Plus inquiétant, l’organisme estime que l’absorption de très petites particules de microplastiques, notamment de nanoparticules que nous évoquions au début de l’article est plus risquée.
«C’est le domaine dans lequel on a le moins d’informations», selon Jennifer De France, Technical Officer à l’OMS dans des propos recueillis par le média suisse Le Matin en 2019.


«Des mesures effectuées en laboratoire sur des organismes marins suggèrent que ces particules pourraient passer au travers de la paroi du tube digestif et être transportées ailleurs dans l’organisme, notamment dans le sang et les muscles.

Mais on ne sait pas si elles sont toxiques», précise Florian Breider, chimiste environnemental au Laboratoire central environnemental de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL).


Le docteur Anne-Marie Mahon, de l’institut de technologie de Galway-Maho estime dans des propos recueillis par l’Obs que « si les fibres sont là, il est possible qu’il y ait aussi des nanoparticules que nous ne pouvons mesurer.

Une fois qu’elles sont à l’échelle nanométrique, elles peuvent pénétrer dans une cellule, et cela veut dire qu’elles peuvent s’introduire dans les organes, et cela serait préoccupant ».


Il y a une énorme diversité de molécules qui constitue les matières plastiques et les microplastiques, toutes ne sont pas étudiées certaines d’entre elles pourraient donc se révéler dangereuses un jour sans que les scientifiques l’aient anticipé.

Les plastiques sont en théorie des matériaux inertes qui ne réagissent pas chimiquement mais certains matériaux au départ sans danger peuvent changer de propriétés une fois à l’état nanométrique et devenir toxiques.

Le rapport mentionne des travaux menés sur des rats et des souris qui amènent à la suspicion d’effets néfastes des microplastiques sur l’organisme.


Ces effets néfastes concernent par exemple une altération du métabolisme des graisses et une modification de la composition des bactéries qui forment le microbiote (la flore intestinale).

Les rongeurs avaient toutefois ingéré des concentrations de microplastiques beaucoup plus élevées que celles que l’on trouve dans l’eau potable.


Le message principale de l’OMS est donc que les recherches doivent être poursuivis.

« Il est urgent d’en savoir plus sur les conséquences des microplastiques sur la santé », a notamment déclaré Maria Neira, Directrice du Département Santé Publique, environnement et déterminants sociaux de la santé à l’OMS.


Quels sont les risques à part l’ingestion direct ?

Les scientifiques qui ont travaillé sur le rapport de l’OMS s’inquiètent de la progression des émissions de plastique dans l’environnement de manière générale.

Si l’on continue à produire du plastique et à traiter les déchets comme on le fait actuellement, les microplastiques devraient mettre en danger un grand nombre d’écosystèmes aquatiques d’ici un siècle, ce qui aurait des conséquences sur le bien-être et sur la santé des humains (montée des mers, consommation de poissons contaminés…).


Ils appellent donc à prendre « des mesures énergiques contre la pollution plastique ».

« Nous devons enrayer l’augmentation de la pollution plastique partout dans le monde« , a déclare Mme Neira.

Pour ce qui est de la faune et de la flore, les scientifiques sont déjà très inquiets, ils sont suffisamment de donner qui indiquent que ces microplastiques ont un réel impact.

On estime aujourd’hui qu’entre un quart et la moitié des poissons attrapés contiennent des microplastiques.

L’histoire a montré que la préservation de la biodiversité n’était pas une option pour la survie de l’être humain, le problème de l’utilisation du plastique est donc à prendre très au sérieux.


Où retrouve t-on des microplastiques à part dans l’eau ?

En Allemagne, des fibres de microplastique ont été retrouvées par des chercheurs dans l’intégralité des 24 marques de bière qu’ils ont testés ainsi que dans le miel et dans le sucre, l’alimentation est donc très concerné et c’est très probablement à cause des emballages plastiques dont vous devriez vous méfier.

La dangerosité des plastiques PET 1,3 et 7 est déjà prouvé.


Il ne faut cependant pas négliger la présence des microplastiques dans l’air, on se rappelle de ce que l’on a dit sur la ville de Paris un peu plus haut, des scientifiques ont fait des mesures comparables dans les Pyrénées et estiment « qu’il pleut du plastique ».

Les microplastiques contaminent sérieusement l’air que nous respirons (Près de 100 000 décès sont à déplorer à cause de la pollution chaque année en France), les aliments que nous mangeons et l’eau que nous buvons.


Selon une étude de l’Université de Newcastle, on pourrait ingérer environ 5 grammes de plastique chacun chaque semaine.

Cela équivaut environ la quantité de microplastiques contenue dans une carte de crédit.

Ce chiffre est dû à des analyses d’études préexistantes sur l’ingestion de plastiques présents dans l’air, l’eau et la nourriture.


En effet, lorsque vous utilisez du plastique, celui-ci entraîne l’ingestion et l’inhalation de microparticules de plastique et de substances toxiques associées.

Cette ingestion peut être due au dépôt de produits chimiques présents dans le plastique sur les produits alimentaires.

L’inhalation, elle, est due à un contact direct avec le produit plastique (vêtements, emballages, jouets pour enfants, etc.).

Les microplastiques présentent aussi potentiellement un risque chimique car ils peuvent renfermer des additifs ou accumuler des polluants organiques persistants, comme des pesticides, nous allons tout de suite approfondir cette question.


Quels sont les risques liés à l’eau en dehors des microplastiques ?

Cela va peut-être vous étonner mais l’un des principaux risques liés à l’eau est la présence de pesticides.

Beaucoup de cours d’eau sont contaminés en France, les pesticides sont utilisés dans l’agriculture conventionnelle (non bio) et finissent par se retrouver dans l’eau du robinet.


Une analyse urinaire de détection du glyphosate effectuée sur des populations qui vivent dans des zones agricoles où ce pesticide a été utilisé a montré qu’ils étaient tous contaminés, ils se sont surnommés « les pisseurs de glyphosate ».

Un rapport publié mi-juin 2020 par Générations Futures révèle que 35 % des analyses réalisées en France conduisent à la détection de pesticides dans l’eau.


Ces pesticides sont majoritairement des perturbateurs endocriniens suspectés : 56,8 % des quantifications de résidus de pesticides.

Les pesticides qui ont des propriétés Cancérogènes, Mutagènes ou Reprotoxiques (CMR) sont également souvent détectés : 38,5% des quantifications de résidus de pesticides.


« Etant donné le potentiel d’action à faible dose sur le long terme des perturbateurs endocriniens, Générations Futures considère ces données comme inquiétantes car elles attestent d’une exposition continue à des faibles doses de ces PE par l’eau de consommation », explique François Veillerette – Porte parole de l’association.

En plus de ces pesticides, on peut retrouver dans l’eau que l’on boit bien d’autres substances nocives.

Un rapport publié par la Banque mondiale s’inquiète de ce potentiel cocktail.

« La conjonction de bactéries, d’eaux usées et de produits chimiques et plastiques » pompent l’oxygène dans l’eau et la transforme « en poison pour les êtres humains et les écosystèmes » selon le rapport.


L’azote qui est répandue sous forme d’engrais peut par exemple être dangereux.

Il se transforme en effet en nitrates une fois arrivé dans les lacs, les rivières et les océans.

« Les enfants exposés aux nitrates dès leur plus jeune âge souffrent de problèmes de croissance et de développement cérébral qui ont des répercussions sur leur santé », affirme la Banque mondiale.


Cette pollution peut toucher n’importe quel pays, les populations agricoles sont cependant bien plus exposés que les autres, ce n’est pas pour rien si certains cancers touchent plus les agriculteurs que le reste de la population.


Il y a aussi les matières fécales et chimiques (issues notamment des cosmétiques et produits d’hygiène) peuvent transporter des bactéries et substances toxiques avec elles à travers les canalisations, si ces substances viennent s’ajouter aux microplastiques, le risque de danger pour la santé ne devient que plus grand.

Il n’y a pas d’études scientifiques qui étudient les conséquences à long terme de l’ingestion de tous ces composants, mais il y a de nombreuses raisons d’être inquiets.


Conclusion

Il est donc primordial d’utiliser moins de plastique, des chercheurs ont d’ailleurs découvert que les femmes sont particulièrement sensibles aux plastiques.

Cela s’explique déjà par le fait que pour des raisons biologiques, leur corps réagit différemment aux toxines, mais ce n’est pas tout.


Les produits d’hygiène et particulièrement par les protections périodiques sont « souvent contaminés ».

Les tampons contiennent jusqu’à 6 % de plastique et ceux avec applicateurs contiennent souvent des phtalates, des composés chimiques dangereux.


Les serviettes peuvent elles être constituées à 90 % de plastique issu du pétrole.

En clair, le danger est partout avec le plastique et les microplastiques dans l’eau ne sont que la partie émergée de l’iceberg

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