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Les chaudières à bois qui fonctionnent avec des bûches, pellets ou mixtes

sont non seulement très appréciées mais vraiment plébiscitées dans les publicités.

Cependant, compte tenu de l’urgence écologique dans laquelle nous sommes, il convient aujourd’hui de s’interroger sur l’impact environnemental de tous nos produits de consommation et, si cela est nécessaire, de changer nos habitudes.

Situation actuelle

De plus en plus de personnes s’élèvent contre le chauffage au bois car on sait depuis quelques temps qu’il est responsable d’une partie de la pollution atmosphérique.

Cette pollution vient du fait que les cheminées à foyer ouvert émettent partiellement des particules et gaz nocifs pour l’environnement et la santé.


Cela peut à première vue étonner car le chauffage au bois est considéré comme une source d’énergie renouvelable, c’est même la première source d’énergie renouvelable en France.

Seulement, les choses sont toujours complexes quand il s’agit d’énergie.


Près de 8 millions de foyers se chauffent donc au bois et ce chiffre devrait même grimper dans les années à venir car le chauffage à bois surfe sur son image « d’énergie renouvelable ».

Nous allons toutefois constater tout de suite que cette manière de se chauffer peut causer bien des dégâts.

Chauffage au bois et pollution

La combustion de bois dans les foyers individuels, par le biais des chaudières, cheminées, inserts ou cuisinières, contribue considérablement aux émissions annuelles d’hydrocarbures aromatiques polycycliques en France (à hauteur de 59% précisément).

Il faut ajouter à cela les émissions de benzène, plus de trois quarts des émissions de monoxyde de carbone et une part importante des émissions de particules fines.

Ces substances sont officiellement cancérigènes, c’est donc aussi pour cette raison que beaucoup de gens sont inquiets avec les chauffages au bois, le problème n’est pas seulement environnemental.

Les particules fines sont particulièrement à surveiller car elles ne génèrent pas seulement de la pollution atmosphérique mais aussi de la population à l’intérieur de la maison.


Vous vous posez peut-être la question de savoir comment cela est possible alors que votre vendeur de chauffage préféré vous a assuré lors de votre dernière achat que votre chaudière ne pouvait pas émettre de gaz dangereux pour la santé ou pour l’environnement.

L’Ineris (Institut national de l’environnement industriel et des risques) a expliqué cela de manière très claire il y a quelques années.


Les tests en laboratoire sur les installations vendues par les constructeurs, sont réalisés dans des conditions optimales et « souvent éloignées des conditions réelles de fonctionnement« .

L’intégralité de la combustion, de l’allumage au régime de braises, n’est pas compris dans ces essais.


L’émission réelle de polluants est donc très mal évaluée et on se retrouve avec un joli florilège de greenwashing.

A tel point que la Commission européenne reproche souvent à la France de dépasser les seuils de pollution autorisés, forcément dans les grandes villes mais aussi dans les vallées alpines.


Vous pouvez penser que les autres formes de chauffage ne sont pas forcément mieux et vous n’avez pas totalement tort.

Les rejets en CO2 du bois sont 5 fois inférieurs aux émissions produites par l’électricité pour une même quantité d’énergie, 6 fois inférieur au gaz, et 12 fois inférieur au fioul.

Cependant, il faut tenir compte des autres gaz que l’on a évoqué plus haut et étant donné l’urgence climatique dans laquelle nous sommes, aucune émission, même la plus faible, n’est à négliger.

Il serait d’autant plus dommage de balayer la question des chauffages au bois d’un revers de la main que de très nombreuses améliorations sont possibles.


Des solutions à exploiter

Il y a des astuces simples qui peuvent vous permettent de moins polluer avec un chauffage au bois.

80 % des émissions polluantes sont produites dans les 10-15 premières minutes qui suivent l’allumage, et au moment de recharger le foyer.


Il y a donc plusieurs choses qui permettent de réduire cette grosse partie des émissions selon les autorités compétentes.

La première chose est d’utiliser du bois bien sec.
Brûler du bois humide fait augmenter les émissions de gaz nocifs et diminue par ailleurs le rendement de chaleur car en s’évaporant, l’eau contenue dans le bois absorbe de la chaleur.

Cela vous forcera donc à recharger le foyer plus souvent.


Le bois humide provoque en plus un encrassement plus rapide du poêle et de la cheminée.

Le bois sec qui est resté à l’abri 18 à 24 mois est donc celui qui sera le plus adapté.

Il est également recommandé d’adapter la taille de son chauffage à la surface habitée, si vous faites tourner en sous-régime, le risque de pollution est accru.


L’allumage a lui aussi son importance, il faut allumer par le haut (grosses bûches en bas, petit bois en haut) pour diminuer de 30 à 50 % les émissions.

Si vous allumez votre feu par le bas, les bûches chauffent pendant longtemps sans brûler.

Des composés gazeux qui n’ont pas l’occasion de s’enflammer sont alors libérés dans l’atmosphère inutilement.

A contrario, les gaz qui s’échappent de la masse de bois brûlent en traversant les flammes lors d’un allumage par le haut.

Cela permet d’accroître la production de chaleur et donc le rendement de la combustion et réduit par la même occasion l’émission de polluants.


N’utilisez d’ailleurs pas de papier pour allumer votre feu, cela contribue à la pollution.

Les vieux papiers contiennent des encres et d’autres produits chimiques, ils doivent donc être recyclés par d’autres filières spécialisées.

Des allume-feux non polluants sont disponibles aujourd’hui, la laine de bois enduite de cire est l’un d’entre eux.


Leur combustion rapide garantit en plus un bon allumage et empêchera la crasse de s’accumuler dans votre appareil de chauffage.

Lorsque vous allumez, les feux ouverts sont en revanche à proscrire, ils seront de toute manière bientôt interdits.

Le tirage naturel par l’air et les fumées chaudes qui s’échappent dans la cheminée engendrent dans le foyer un appel d’air frais.


Le rendement de la combustion baissera et vous serez alors obligé d’utiliser plus de bois et donc de polluer plus inutilement.

Dans un environnement vraiment pas adapté, un feu ouvert aura même tendance à refroidir la maison car un volume énorme d’air froid sera aspiré dans la pièce pour remplacer la quantité d’air qui s’évacue par la cheminée.


Enfin, ces appareils doivent être entretenues comme n’importe quels autres, le ramonage une à deux fois par an est notamment très important, un appareil propre pollue forcément moins.

Précisément, une couche de suie de 1,5 mm entraîne une hausse de la consommation de 6 % !

Le ramonage vous permettra en plus de diminuer les risques de feu de cheminée et de corrosion.


Ces recommandations sont valables quelque soit le matériel que vous utilisez, mais tous les appareils ne sont pas logés à la même enseigne en termes de pollution, comme nous allons l’expliquer plus en détail tout de suite.


Utiliser des dispositifs adaptés

Le rapport de l’Ineris que l’on évoquait plus haut conseille de favoriser l’utilisation de chaudières domestiques à granulés, à bûches ou à plaquettes, ainsi que les poêles à granulés.

Ces systèmes sont moins énergivores que les autres.

Les poêles de masse qui sont conçus pour restituer longtemps la chaleur sont également très intéressantes car elles demandent elles aussi moins de combustibles.


L’institut évoque enfin les appareils à combustion catalytique, qui sont assez peu utilisés en Europe, et les appareils à combustion avancée, labellisés Flamme Verte.

Ces appareils sont considérés comme « éco-responsables » et peuvent même être financés par des aides de l’État.

Dans le détail, il y a ensuite différentes sortes d’appareils qui sont plus ou moins adaptés à vos besoins.


Si vous n’utilisez votre poêle que par intermittence, parce que vous n’êtes pas chez vous en journée, un foyer conçu pour chauffer rapidement et de manière ponctuelle vous correspondra tout à fait.

Si en revanche, vous recherchez une chaleur continue, sans risque de surchauffe, un appareil doté d’une capacité d’accumulation de chaleur qu’il diffusera encore longtemps après l’extinction du feu fera mieux l’affaire pour vous.

Cette question du choix de l’appareil est primordiale, dans le but de polluer moins, se procurer un appareil trop puissant est forcément une très mauvaise idée.


Le volume à chauffer, l’isolation de votre habitation, la variation des températures à l’endroit où vous habitez… tous ces éléments sont à prendre en compte.

Méfiez-vous donc des vendeurs qui veulent vous refourguer le modèle le plus puissant parce que c’est le plus cher où qu’ils doivent s’en débarrasser, réfléchissez selon vos besoins (cela vaut pour les poêles à bois comme pour toute autre chose).


Dans bien des domaines, acheter les modèles dernier cri n’est également pas très utile, mais sur ce point précis, les poêles à bois font exception.

Les anciens poêles ont généralement un rendement faible (moins de 50 %) car ils n’ont pas d’arrivée d’air secondaire.

Ils consomment donc plus de bois et génèrent forcément plus d’émissions polluantes.


Les appareils récents ont des rendements allant de 70 à 85 %, voire plus.

En outre, ces poêles doivent respecter des normes d’émissions plus strictes que celles qui étaient en place auparavant.

Toutefois, la pollution n’est pas le seul enjeu écologique auquel nous devons faire face, nous allons donc maintenant parler de l’importance de bien choisir son bois.


Un bois de qualité pour un feu de qualité

Comme pour tous vos produits de consommation, consommer local vous permettra de choisir un bois qui est bon pour vous et pour l’environnement.

Acheter du bois qui vient des pays scandinaves n’est pas gage de qualité et est totalement contre productif.
En effet, les émissions de CO2 générées par le transport font que le chauffage au bois ne présentera plus aucun avantage par rapport aux autres formes de chauffage.


Une exploitation intensive des forêts qui exporte ses produits émet en plus énormément de CO2.

Tous les bois ne se valent donc pas, les bois exploités dans le respect de l’environnement et du cycle de renouvellement très long des forêts ont par exemple un impact environnemental bien moins néfaste que les autres bois.

Les labels Fsc, NF bois de chauffage et PEFC garantissent les bienfaits environnementaux de votre achat.

Les bois qui portent ce label viennent de forêts où seuls les résidus de l’exploitation forestière sont utilisés.


La ressource est donc considérée comme renouvelable car le bois d’œuvre, qui est censé servir à des usages plus importants (meubles, parquets…), est préservé.

La déforestation cause énormément de problèmes (à commencer par les émissions de gaz à effet de serre et la perte de la biodiversité), il est donc primordial de ne pas aggraver la situation pour se chauffer.


L’espèce d’arbre que vous utilisez est enfin importante, le chêne et le résineux sont plus polluants que le charme ou le hêtre.

Il est en outre interdit de brûler dans votre poêle des déchets de bois provenant de vieux meubles, des bois peints ou imprégnés, de morceaux de panneaux agglomérés, de poteaux, de billes de chemin de fer…

Tout simplement parce que ces déchets libèrent de nombreux composés toxiques, dont notamment de la dioxine, pendant leur combustion.

Du bois naturel et rien d’autre donc.


Conclusion

Le chauffage au bois n’est donc pas la panacée mais il est loin d’être à jeter s’il est fait de la bonne manière.

C’est ce qui a plutôt l’air de se dessiner pour le futur.

Au 1er janvier 2022, une nouvelle norme Ecodesign 2022 entrera en vigueur en Europe.


Elle fixera les niveaux de performances énergétiques et environnementales et prendra justement en compte les émissions des chauffages des particuliers.

Il faut ensuite espérer que cela soit mis en place comme n’importe quelle autre décision politique car on sait que c’est une autre paire de manches.


Pensez en tout cas à remplacer vos vieux équipements.

50% des équipements français de chauffage au bois sont en effet âgés de plus de 10 ans, et donc bien moins performants que les équipements actuels comme on l’a déjà expliqué.


Par exemple, les appareils de chauffage labellisés Flamme Verte permettent en moyenne une division par 10 de la pollution par les particules fines de l’air intérieur.

Vous savez ce qu’il vous reste à faire, c’est tout pour aujourd’hui, prenez soin de vous et des autres !!!

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