Le moment de devenir parent est un moment magique et l’ocytocine joue un rôle vital à cette étape. L’ocytocine est une hormone sécrétée par le cerveau qui est liée à des sentiments d’amour, d’empathie et de connexion. Cet article se penchera sur l’importance de l’ocytocine pour les femmes enceintes et comment elle peut aider à favoriser une grossesse saine et à préparer la mère à sa nouvelle vie. Nous examinerons les effets bénéfiques de l’ocytocine sur la mère et le bébé, ainsi que les façons dont les mères peuvent favoriser sa production et en tirer le meilleur parti.
Parlons de cette hormone du bien-être encore trop méconnue et de son importance pour la naissance des êtres humains, l’ocytocine.
On parle souvent de la nécessité d’une absence de tension ou de sa réduction, pour les femmes enceintes ; on évoque aussi régulièrement la merveille du moment de l’accouchement comme quelque chose d’évident.
On oublie pourtant qu’il n’est pas si facile d’éviter les facteurs de stress du jour au lendemain, lorsque l’on apprend la nouvelle de sa grossesse : nouvelles sensations, nouveau corps, nouveau vocabulaire, nouvelle vie, nouveau rapport à soi-même… Et surtout, il n’est pas bien spécifié les avantages de cette non exposition au stress.
Quelles conditions favorisent la libération de l’ocytocine chez la femme ? Quels sont les bénéfices pour le bébé ? Que doit-on clairement éviter pour ne pas bloquer ce processus ?
Ce qui favorise l’ocytocine
En l’absence de tension, non seulement on se sent bien, mais on développe le cercle vertueux et la capacité et volonté innées d’alimenter ce bien-être. C’est tout l’intérêt de s’intéresser à l’ocytocine dès le commencement de l’accompagnement de la grossesse.
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Contenu de l'article :
1. La douceur et la proximité réconfortante
Le contact physique sous forme de câlins, de massages, et de caresses accroît la production d’ocytocine. C’est l’un des facteurs de facilité lorsqu’il est pratiqué le jour J, durant le travail d’accouchement: par exemple avant de se rendre à la maternité lorsque les contractions débutent, s’accorder quelques minutes, si possible en bonne compagnie avec des personnes de confiance, ou autres femmes enceintes à se faire du bien lors de rencontres conviviales, cercles de paroles. Cela peut modifier l’expérience.
2. La compagnie bienveillante et les activités de bien-être
Les nouveaux métiers d’accompagnement à la naissance tels que doulas, qui s’associent éventuellement à des compétences artistiques et corporelles variées (yoga, danse, chant, massage) contribuent à des naissances plus conscientes et respectueuses de la vie. En effet ces accompagnantes, de par l’accent mis sur la relation amicale, parviennent à maintenir la femme enceinte dans un lieu émotionnel où, plusieurs fois durant la grossesse, les possibilités de libération de cette hormone du bonheur sont exploitées. Il est important de s’entourer de personnes positives et, si nécessaire, en douceur, sélectionner ses relations durant cette période.
3. L’intimité
Le contact intime entre partenaires est lui aussi un moyen d’augmenter la production de cette hormone, puisqu’elle est importante pour la sensation de plaisir à ces moments.
Il faut bien rappeler que pour toutes les femmes, même lorsque ces dernières ne sont pas enceintes, cette hormone est aussi essentielle car elle nourrit leur besoin de camaraderie, de communication, d’être écoutées de manière simple, spontanée et équitable.
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Mise en garde contre les émotions
1. Les pensées et les sentiments en boucle
Il n’est pas mal de faire des réflexions à l’envi : cela peut être un signe de désir d’être à la hauteur, de se faire aimer et de se faire accepter. Les individus particulièrement sensibles ont naturellement ce penchant pour se remettre en question, ce qui n’est pas négatif, sauf si cela engendre un manque de confiance qui peut bloquer leur relâchement pendant la grossesse.
2. Comment s’adapter à l’isolement durant la pandémie ?
À l’opposé du défaut de confiance, il est question d' »autonomisation » grâce à l’ocytocine, une hormone produite par l’hypothalamus et stockée dans l’hypophyse postérieure. Elle est source de courage lors de l’accouchement, car elle est responsable des contractions utérines, et intervient lors de l’allaitement et pour prévenir le baby blues.
Il est nécessaire, malgré les restrictions et les précautions à prendre, de ne pas exagérer la sensation d’isolement. Il est possible de rechercher des accompagnements en consultation individuelle ou en groupes virtuels, grâce à des doulas ou des activités en ligne, afin de pouvoir échanger avec plaisir et liberté avec des professionnels de la santé préventive ou d’autres femmes enceintes. Il est possible de remplacer un massage potentiellement « dangereux » durant la Covid-19 par des pratiques qui procurent des sensations similaires et qui peuvent se faire à distance, comme la méditation, le yoga prénatal, la danse, etc… et ainsi maintenir un bon état d’esprit.
Par Sitha Albisty, praticien en Médecine Traditionnelle Chinoise, recommandé par le réseau Médoucine.
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Quelle est l’importance de l’ocytocine pour la femme enceinte?
Réponse: L’ocytocine joue un rôle important dans le processus de l’accouchement en provoquant des contractions utérines et en favorisant le relâchement des tissus utérins. L’ocytocine aide également à prévenir l’hémorragie et à favoriser le travail et la naissance.
D’où vient l’ocytocine chez une femme enceinte?
Réponse: L’ocytocine est produite par l’hypothalamus et libérée dans la circulation sanguine par l’hypophyse. Lorsque la femme enceinte est à terme, l’ocytocine est produite par le corps de la femme enceinte et est libérée dans le sang pour induire les contractions et aider le processus de l’accouchement.
Que se passe-t-il si une femme enceinte n’a pas assez d’ocytocine?
Réponse: Si une femme enceinte ne produit pas suffisamment d’ocytocine, cela peut entraîner des complications lors de l’accouchement. Un manque d’ocytocine peut entraîner des contractions faibles ou irrégulières, des saignements excessifs ou une expulsion trop longue des tissus utérins.
