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Depuis les graphiques sur la position et le cycle de rotation de la Terre autour du soleil en S.V.T, nous sommes tous exposés à la même vulnérabilité, tout cela nous dépasse et il n’y a pas grand chose que l’on puisse faire.

Cependant, l’impact des humains dans la dégradation de la planète que nous habitons est bien réel.

Nous allons donc essayer d’évoquer une partie de ce vaste sujet aujourd’hui


L’humain est-il obligé d’impacter négativement l’environnement ?

Il serait difficile de ne pas répondre oui à cette question, pour se nourrir, se vêtir, se loger, aménager le territoire, nous sommes obligés de modifier un minimum notre environnement naturel.

Le problème est la démesure dans laquelle nous sommes aujourd’hui, des milieux de vie et des écosystèmes entiers sont détruits, la biodiversité s’effondre et il y a évidemment le dérèglement climatique qui menace l’humanité toute entière.


La révolution industrielle et les différents progrès techniques ont permis d’améliorer les conditions de vie de différentes populations, c’est indéniable.

Cependant, nous arrivons à un moment critique où il est nécessaire de mieux contrôler toutes ces innovations polluantes et destructrices pour la nature.


Le but n’est plus aujourd’hui de savoir quelle est la technologie ou le produit le plus efficace mais de savoir quelle est la technologie ou le produit le plus efficient, celui qui va nous permettre d’obtenir le meilleur résultat en utilisant le moins de ressources possible.
Ce n’est pas une démarche de « préservation de la nature » ou de « sauvetage de la planète », il s’agit simplement de faire en sorte que les êtres humains ne rendent pas cette planète invivable pour eux-mêmes.

Il y a déjà des conséquences du dérèglement climatique qui sont irréversibles et une partie de la biodiversité est définitivement perdue, cela ne veut pas dire que tout est perdu, en admettant qu’il y a de sérieux problèmes et qu’il faut que nos habitudes changent de manière radicale pour pouvoir en partie les régler, nous pouvons faire beaucoup de choses positives.


Mais le réchauffement climatique, c’est naturel !

C’est un argument climatosceptique que l’on entend heureusement de moins en moins mais il y a bel et bien des gens qui pensent encore aujourd’hui que le réchauffement climatique est un phénomène cyclique naturel dans lequel les êtres humains n’ont aucune responsabilité.


Il y a eu plusieurs phases de réchauffement climatique mais celui dont nous parlons fréquemment est celui qui se produit depuis un peu plus de 150 ans.

La température moyenne actuelle sur la planète terre est en effet environ 1 à 1.5 degrés supérieure aux températures moyennes de l’ère pré-industrielle (avant 1850).


Pour parler de réchauffement climatique, il faut donc parler de l’augmentation des températures lié à l’activité industrielle et à ce que l’on appelle communément l’effet de serre.

L‘effet de serre est un phénomène en effet naturel qui provoque une élévation de la température à la surface de la planète.


Ce phénomène est indispensable à notre survie, sans lui, la température moyenne sur Terre serait de -19°C.

Cet effet de serre provient de sources différentes, les marécages ou les zones humides émettent par exemple du méthane qui devient un gaz à effet de serre quand la matière organique fermente sous l’effet de l’humidité.

Les volcans peuvent eux aussi émettre des gaz à effet de serre, les éruptions qui résultent d’une montée de magma provoquent des rejets de cendre, de poussières mais aussi de gaz.

Parmi ces gaz, on trouve le soufre, des gaz halogènes, de la vapeur d’eau et surtout le dioxyde de carbone (CO2) dont il est principalement question au sujet du changement climatique.


Un équilibre doit donc être conservé, on ne peut pas venir ajouter à ces émissions de gaz à effet de serre naturels une quantité astronomique d’émissions supplémentaires provoqués par l’Homme.


C’est donc l’effet de serre additionnel qui provient des activités humaines qui est mis en cause dans le réchauffement climatique, pas l’effet de serre émis naturellement.

Le terme réchauffement climatique “d’origine anthropique” (d’origine humaine) est parfois utilisé pour illustrer le fait que ce sont bien les activités humaines qui le provoquent.


Quelles activités humaines précisément ?

Principalement celles liés à l’industrie.

La transformation d’économies basées traditionnellement sur l’agriculture pour devenir des économies qui reposent sur la production mécanisée à grande échelle de biens manufacturés il y a quelques décennies a fait beaucoup de dégâts.


Le bois a d’abord été utilisé pour générer l’énergie nécessaire à toute cette production, puis ça a été du charbon, puis du pétrole, puis du gaz…

Toutes ces ressources ont besoin d’être brûlés pour être transformés en énergie.

En les brûlant, de plus en plus de gaz à effet de serre sont émis dans l’atmosphère et notamment du CO2, le dioxyde de carbone, qui est au cœur du problème.


Quelles sont les industries les plus gourmandes en énergie ?

Vous vous en doutez sûrement, c’est principalement la production d’énergie à proprement parler (électricité, chauffage…) et de carburant pour les transports (routiers en grande majorité mais également aérien et maritime) qui génèrent les émissions de gaz à effet de serre qui causent le réchauffement climatique.


Comment expliquer un tel impact pour ces secteurs ?

La réponse se trouve auprès de notre mode de consommation actuel.

Premier grand facteur, nous consommons en masse et de manière inutile et irraisonnée, un exemple simple pour illustrer mon propos :


Il y a plus d’un milliard de tonnes de nourriture qui est gaspillé chaque année, soit près d’1/3 de la nourriture produite, tout cela dans un monde où rappelons-le, on estime à plus de 9 millions le nombre de personnes qui meurent de faim chaque année et où 854 millions de personnes sont sous-alimentées.

Le fait est donc que nous consommons trop.


Or, pour consommer trop, nous avons besoin de produire trop et pour cela nous avons besoin de toujours plus d’énergie…

Nous avons été « éduqués » en quelque sorte à consommer comme cela, la fast-fashion en est un exemple probant.


Nous achetons sans cesse des vêtements dont nous n’avons pas réellement besoin et qui sont de mauvaise qualité sans tenir compte des données environnementales et sociales.
Les grands groupes de mode continuent de nous assaillir de publicités partout (internet, télé, rue…) et cette consommation effrénée finit par polluer les eaux et contaminée les sols dans des pays d’Asie comme le Bangladesh.

La fast-fashion est également un concept qui permet d’illustrer un autre grand facteur de notre consommation irraisonnée, la mondialisation.

Le terme de mondialisation fait référence au processus de libre circulation des marchandises, des capitaux, des services, des personnes, des techniques et de l’information qui s’est grandement amplifié depuis la révolution industrielle.


Toutes ces choses peuvent paraître uniquement positives quand on ne prend pas en compte la donnée énergétique.

Le hic, c’est qu’il y a besoin de toujours plus de pétrole pour déplacer les personnes mais aussi les marchandises et que cela produit des quantités astronomiques de gaz à effet de serre.


Les importations à tout-va ont crée des économies interdépendantes, ce qui est bien sûr dangereux d’un point de vue environnemental.

Plus on prendra l’habitude de ne consommer que des produits importés, plus il y aura de transports pour faire venir ces produits importés jusqu’à nous, plus il y aura d’émissions de gaz à effet de serre.


Vous comprenez donc maintenant l’importance de consommer français, méfiez vous d’ailleurs des produits « made in France » mais qui sont en réalité assemblés ou confectionnés à partir de différents composants ou produits venus d’un peu partout dans le monde, le but de consommer des produits d’origine française est bien d’éviter les importations.


A en croire l’ITF (International Trade Forum), les transports liés au fret devraient tripler en volumes entre 2015 et 2050, de même que ceux liés aux transports d’êtres humains, si nos modes de consommation ne changent pas.


Est-ce que le progrès technique peut nous sauver ?

C’est l’autre grand argument que les personnes qui ont peur de perdre leur petit confort utilisent souvent.

Nous allons réussir à inverser la situation avec des innovations technologiques, l’homme a toujours réussi à régler les problèmes qui étaient face à lui, « On ne va pas revenir à la bougie quand même »…


Autant d’arguments fallacieux et de sophismes qui peuvent s’avérer très dangereux.

Comme nous l’expliquions dans l’article sur la sobriété énergétique, lorsque des innovations technologiques sont crées, elles deviennent également plus accessibles et elles sont donc de plus en plus utilisées.


Ainsi, on se retrouve avec plus d’émissions de manière globale et il n’y a pas d’amélioration, on appelle cela l’effet rebond.
Les innovations moins polluantes sont bien sûr les bienvenues mais elles ne servent à rien si elles ne s’accompagnent pas d’un changement global de mentalité.


Le meilleur exemple est la voiture électrique, son intérêt environnemental est en réalité assez limité, elle pollue à peine moins que la voiture thermique lorsque l’on prend en compte les émissions de gaz à effet de serre générées par la fabrication des voitures.
Ainsi, voir nos villes se remplir de voitures électriques n’est pas du tout un signe d’amélioration environnemental.


En revanche, si des véhicules électriques sont produits localement avec des énergies qui ne sont pas fossiles et qu’il y a dans le même temps plus de transports en commun, plus de covoiturage et que les gens arrêtent d’être accrochés à cette idée d’avoir leur petite voiture personnelle pour le prestige, alors la voiture électrique est intéressante.


Comment réduire la déforestation ?

L’une des plus grosses dégradations que l’humain cause sur l’environnement est la déforestation.

En coupant des arbres, on réduit grandement la capacité de ces écosystèmes à stocker du CO2 et donc on augmente indirectement nos émissions.


Dans la majorité des cas, les arbres ne sont pas simplement coupés pour faire du bois ou du carton mais pour la mise en place d’activités agricoles comme l’élevage (73 %), pour l’expansion urbaine (10 %), le développement d’infrastructures (10 %), et enfin l’exploitation minière (7 %). (Pourcentage des causes de la déforestation)


La France importe chaque année plus de 2 millions de tonnes de soja en provenance du Brésil et 90% de ce soja est voué à alimenter des volailles et des porcs de l’industrie agro-alimentaire, qui en engloutissent au total des millions de tonnes chaque année.

Vous me direz sûrement : quel rapport avec la déforestation ?


Le rapport est que les cultures de soja grignotent l’Amazonie, « poumon vert de la planète ».

On estime à 2,8 millions le nombre d’hectares de forêt qui disparaissent chaque année en Amérique du Sud à cause du soja.

Pour lutter contre la déforestation, il n’y a pas 30 000 solutions, il faut réduire votre consommation de viande (et surtout de viande de bœuf).


Et pour les déchets, on fait quelque chose ?

La France produit chaque année près de 350 millions de tonnes de déchets.

Les déchets, principalement les déchets plastiques, ont un impact environnemental qui est désastreux.

Il y a déjà énormément d’énergie qui est utilisée pour produire ces déchets qui sont en plus souvent inutiles puisque ce sont des emballages qui ne sont là uniquement pour que le packaging soit joli.

En plus, nous polluons les océans avec tout ce plastique puisque nous ne pouvons pas le recycler et que le brûler génère encore des émissions de gaz à effet de serre.

Il y a donc un écroulement de la biodiversité qui a lieu dans les mers et cet amas de plastique conduit en outre à une acidification des océans.


Le fait que le pH de l’océan baisse réduit le potentiel d’absorption du CO2 de ce dernier, ce qui augmente encore une fois indirectement les émissions de gaz à effet de serre.

Vous l’aurez compris en lisant l’article, le principal impact de l’homme sur l’environnement est lié à la consommation.

Et plus particulièrement la consommation de masse déraisonnée qui s’est installée dans les mœurs au cours des dernières décennies.

Vêtements, nourriture, objets électroniques, si nous ne voulons pas ruiner nos chances de pouvoir habiter cette planète, il va falloir consommer mieux, et surtout consommer moins.


Nous sommes dans un moment critique et il faut avoir le courage de s’éloigner des circuits de consommation classiques pour privilégier des démarches plus positives pour l’environnement qui peuvent amener un vrai changement.

Consommer c’est voter, ne l’oubliez pas, il faut donc aider le monde que l’on veut voir à se construire…

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