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Il y a les recettes et régimes contre la diverticulose colique, les listes « interdits de manger lors d’une crise de diverticulite sigmoïdienne », les contre-indications générales…

L’alimentation est vraiment complexe lorsque cette maladie vous touche, nous allons donc vous aider aujourd’hui à y voir un peu plus clair pour que vous puissiez éviter tous les effets néfastes de cette maladie qui fait de plus en plus de dégâts…


Qu’est-ce que la diverticulite sigmoïdienne ?

Pour expliquer ce qu’est la diverticulite, il faut d’abord parler de la diverticulose colique.

Cette maladie est une affection qui touche le côlon, elle entraîne la formation de diverticules, des excroissances qui forment de petites poches au niveau du gros intestin.

Cette pathologie est très fréquente, mais mal connue du grand public.


Elle apparaît généralement après 50 ans, mais il y a de plus en plus de formes jeunes.

Une inflammation des diverticules liée à une infection entraîne ensuite, la diverticulite.

Les complications infectieuses de la diverticulose sont appelées diverticulites sigmoïdiennes parce qu’elles touchent principalement le côlon sigmoïde.


Si la diverticulose n’est pas très embêtante et même difficile à remarquer puisqu’elle n’engendre généralement aucun symptôme (il faut une coloscopie pour la détecter), la diverticulite est, elle, très douloureuse.

La diverticulite se rapproche d’une appendicite, il y a des douleurs très fortes, de la fièvre, une modification du transit intestinal…


La diverticulite n’est pas très grave si vous faites ce qu’il faut pour vous soigner, mais si vous ne le faites pas, un abcès peut se former.

Cet abcès peut même s’ouvrir dans le péritoine et entraîner une péritonite, une inflammation de l’abdomen qui peut devenir assez grave.

Il peut aussi s’ouvrir dans un organe voisin, le plus souvent la vessie ou l’intestin grêle, et causer alors des fistules, des canaux pathologiques qui sécrètent du pus.

Ces complications concernent la plupart du temps les hommes car les femmes qui ont un utérus peuvent être protégées par ce dernier.


Si l’on vous diagnostique une diverticulose, il faut adopter un régime qui a pour but d’éviter une éventuelle infection (diverticulite, donc).

Si l’on vous a revanche déjà diagnostiqué une diverticulite (cela peut arriver lors d’une prise de sang), le but du traitement alimentaire sera simplement de soulager la douleur qui peut être très vive et d’éviter les complications.


Que manger pour éviter la diverticulite sigmoïdienne ?


L’importance des fibres

Si vous êtes habitué à venir sur ce site, vous savez déjà que les fibres alimentaires sont des nutriments plus qu’essentiels.

Elles contribuent à vous protéger de différentes maladies (cancer, diabète…) et vous permettent de maigrir car elles confèrent un sentiment de satiété sans être calorique.

Pour ce qui est de la diverticulite, elles sont utiles car un déficit en fibres (il faut en consommer 30g par jour, nous n’en consommons que 17,5) nuit au transit intestinal.


Il y a, dans ces situations, une augmentation de la pression sur les parois du côlon et l’équilibre de votre flore intestinale se retrouve menacé.

Ces 2 facteurs contribuent à la formation de diverticules et donc à la diverticulose.

Une augmentation de la consommation de fibres peut donc éviter cela, mais il n’y a à ce jour pas de preuve concrète qui permet d’affirmer que les fibres peuvent mener à la disparition des diverticules déjà formés.

Augmenter progressivement votre apport en fibres (5 g de fibres supplémentaires par semaine) vous permettra donc d’amoindrir le risque de voir des diverticules apparaître dans votre organisme.


Boire beaucoup d’eau, forcément

Boire suffisamment d’eau (1,5 L par jour) a d’innombrables bienfaits pour la santé.

Cependant, 75% des français n’en boivent pas assez, ce qui est un véritable problème.

Une alimentation riche en fibres ne peut pas être efficace sans un apport suffisant en eau.

Cela s’explique par le fait que les fibres exercent leur effet en se gorgeant d’eau.


Consommer beaucoup de fibres, mais pas assez d’eau peut même avoir l’effet inverse de celui qui est recherché.

Si vous n’aimez pas l’eau, vous pouvez misez sur les tisanes, qui ont en plus de nombreux bienfaits et sur les eaux aromatisés aux fruits de saison qui peuvent elles aussi donner du goût.


Les jus de fruits, cafés, thés, boissons lactées et sodas ne peuvent eux en aucun cas remplacer à l’eau.

Ils sont soit trop sucrés, soit trop excitants (café et thé).

On a d’ailleurs fait le tour des choses à manger (et boire) pour éviter les diverticulites, parlons plus longuement des aliments que vous feriez mieux de garder loin de votre assiette.


Les aliments à éviter pour se préserver des diverticulites


Les Produits raffinés, de plus en plus décriés

Les céréales raffinées ou blanches (pain blanc, riz blanc, pâtes blanches…), se définissent par les produits céréaliers qui sont faits de grains ou de farines de grains dont on a modifié la composition naturelle.

Un grain de céréale est divisible en 3 parties bien définies : l’enveloppe de son, le germe et son corps principal : l’endosperme.


Si l’on conserve ces trois parties, on parle de céréales complètes.

Si l’on supprime le son et le germe pour ne garder que l’endosperme, on parle alors de céréales raffinées.

Les céréales sont parfois raffinées pour des questions d’esthétique et/ou de goût.


Le problème de ce processus est qu’il retire aux céréales la plupart de leurs qualités nutritionnelles car la grande majorité de leurs nutriments (et notamment les fibres) se trouvent dans le germe et le son.

Les viennoiseries, pâtisseries, biscuits, frites, chips, pizza… sont donc également à consommer avec la plus grande modération (et pas uniquement pour éviter la diverticulite).

Misez sur les féculents complets.


Matières grasses et viande, méfiance…

Comme pour de nombreuses autres maladies (maladies du cœur, cancer…), la consommation régulière de matières grasses et de viande est associée à un plus grand risque de maladies diverticulaires.

Elle a en outre pour effet de ralentir le transit intestinal, les aliments gras sont bien plus difficiles à digérer que les autres.


Les viandes rouges et transformées (bacon, charcuterie…) sont comme toujours les plus nocives.

Le beurre, la margarine, le fromage et les plats en sauce sont également à consommer avec modération.

Les plats préparés et les fast-food sont eux carrément à proscrire, ces choses ne vous apportent rien de bon et mettent votre santé en danger.

Méfiez-vous de tout ce qui est industriel de manière générale et consommez le moins d’aliments transformés possible.


Le gras reste essentiel au bon fonctionnement de votre organisme, misez donc sur les huiles végétales ou sur des produits riches en acides gras Oméga-3 (des acides gras que l’on ne consomme pas assez).

Les noix, les graines de chia, les graines de lin et les poissons gras comme les sardines sont de bons exemples d’aliments riches en Oméga-3.


Les médecins ont longtemps considéré que les oléagineux (noix, amandes) et les graines de certains fruits (kiwis, framboises, fraises, tomates) pouvaient se coincer dans les diverticules sigmoïdiens et provoquer de cette manière une inflammation.

Cette hypothèse est cependant aujourd’hui totalement rejetée et ces aliments sont considérés comme sans danger.


Vous savez donc quoi manger pour éviter les crises de diverticulite.

Si vous lisez cet article trop tard et que vous ou l’un de vos proches est déjà en crise, nous allons rapidement vous expliquer quoi faire.


Que faire en cas de crise ?

Lorsqu’une crise de diverticulite se produit, les médecins préconisent de ne plus du tout faire travailler l’estomac.

C’est pour cette raison qu’il y a d’abord un régime strict qui est exclusivement liquide (eau, soupe, jus de fruits sans sucre ajouté…).

Ce régime prend place lors de la phase aiguë de la maladie, il est même possible d’avoir recours à la nutrition parentérale (nutrition par voie veineuse) en cas d’hospitalisation.

Le but est d’éliminer toute hausse de pression dans le gros intestin.


Les choses se font ensuite progressivement, il y a d’abord un régime semi-liquide qui est mis en place puis un régime restreint en fibres (féculents raffinés, légumes cuits sans la peau, produits laitiers…) puis le patient recommence doucement à consommer des fibres lorsque les symptômes aigus disparaissent.


Cela a pour but de remettre progressivement l’intestin en marche.

Le patient revient ensuite à une alimentation normale en faisant attention à consommer une quantité importante de fibres (au moins 30g).

Cette réintroduction des fibres permet d’éviter les récidives mais elle doit se faire par étape afin d’éviter les constipations et ballonnements si l’estomac n’est pas encore prêt.


A noter que les aliments qui demandent un effort considérable à l’estomac comme les épices (à remplacer par les herbes aromatiques), les viandes (à remplacer par les protéines végétales) et les boissons gazeuses ou alcoolisées sont également déconseillés durant tout le processus de rétablissement.


Ce nouveau régime que vous pouvez adopter vous permettra d’améliorer votre santé de manière générale, pas seulement au niveau des diverticules.

En plus de l’alimentation, il y a quelques autres petites choses qui peuvent vous aider à éviter les diverticules, nous allons donc terminer l’article en les évoquant.


Les bonnes habitudes à adopter

La sédentarité nuit à votre santé et faire du sport aide à maintenir un bon fonctionnement de l’intestin, ce qui aide à réduire les formations diverticulaires.

Ne négligez donc pas l’exercice physique, essayez d’installer une routine, inscrivez-vous dans un club de sport collectif pour vous motiver si vous n’y arrivez pas seul !

En outre, lorsque vous mangez, prenez le temps de bien mâcher.

Une bonne mastication rend la digestion plus facile et réduit les risques de gaz.


Attention à certains médicaments

Il y a en effet des médicaments qui favorisent la diverticulite et qui peuvent même l’aggraver.

Ils sont appelés « diverticulotoxiques », la liste comprend les anti-inflammatoires, les corticoïdes (par voie orale, pas ceux sous forme de crème), les anticoagulants et les antiagrégants plaquettaires.


Une simple prise d’aspirine peut donc augmenter le risque de diverticulite compliquée (avec des abcès).

Il est important de se tenir loin de ces médicaments lorsque l’on a une diverticulose.


Quelles différences entre les hommes et les femmes au niveau de la maladie ?

La diverticulose du côlon touche autant les femmes que les hommes, mais il y a tout de même quelques différences dans le développement de la maladie.

La diverticulose démarre en moyenne environ 10 ans plus tard chez les femmes que chez les hommes.


Le diagnostic des complications infectieuses est également plus complexe chez les femmes car les organes propres à la femme (utérus, trompes, ovaires) se trouvent dans la même zone que les éventuels diverticules.

Il y a des pathologies féminines comme le kyste de l’ovaire ou la salpingite (une infection des trompes) qui peuvent ressembler à une diverticulite parce qu’elles entraînent aussi une douleur au niveau de l’abdomen, en bas et à gauche.

La diverticulose du côlon touche autant les femmes que les hommes, mais il y a tout de même quelques différences dans le développement de la maladie.


La diverticulose démarre en moyenne environ 10 ans plus tard chez les femmes que chez les hommes.

Le diagnostic des complications infectieuses est également plus complexe chez les femmes car les organes propres à la femme (utérus, trompes, ovaires) se trouvent dans la même zone que les éventuels diverticules.


Il y a des pathologies féminines comme le kyste de l’ovaire ou la salpingite (une infection des trompes) qui peuvent ressembler à une diverticulite parce qu’elles entraînent aussi une douleur au niveau de l’abdomen, en bas et à gauche.


L’endométriose complique également les choses car il peut lui aussi se confondre avec une diverticulite et certains médicaments contre les règles douloureuses sont diverticulotoxiques.

Toutefois, une prise de sang suivie d’un scanner permet de diagnostiquer la maladie, chez les femmes comme chez les hommes.


Conclusion

Sur plus de 900 000 coloscopies réalisées chaque année en France, le diagnostic de diverticulose du côlon est porté plus de 200 000 fois, faites donc bien attention à toutes les choses que l’on a évoqué dans l’article et tout particulièrement à votre alimentation.

Méfiez-vous enfin de certains régimes miracles comme les régimes « low carb »

qui contiennent très peu de fibres et qui vous mettent en danger.


C’est tout pour aujourd’hui, prenez soin de vous et des autres !!!

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