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La définition de ce phénomène est complexe, les études, livres et schémas sur le sujet commencent à être nombreux.

Si le stress ou les troubles post traumatique sont aujourd’hui connus du plus grand nombre, la croissance post traumatique (qui est elle positive) reste un mystère pour de nombreuses personnes.

Nous allons donc vous permettre d’en savoir un peu plus aujourd’hui…


1. Définition

Qui dit croissance post traumatique, dit traumatisme.

Un traumatisme peut apparaître à cause de différentes choses (catastrophes naturelles, maladies, accidents, agressions, maltraitance…).

Ces traumatismes nous transforment forcément et changent profondément nos existences.

Il arrive souvent que nous ayons alors un autre regard sur nous-mêmes et que nous remettions toute notre vie en question.


On pense souvent que ces bouleversements sont négatifs, et ils peuvent l’être, mais ils peuvent aussi être source d’opportunités, de remises en question… c’est de cela dont on parle quand on évoque la notion de croissance post traumatique.

C’est en effet parfois lorsque les choses vont très mal dans notre vie que nous sommes à même d’amener des changements qui étaient nécessaires.


Le terme croissance post-traumatique a été introduit pour la première fois au milieu des années 1990 par deux psychologues américains appelés Tedeschi et Calhoun (Posttraumatic Growth, PTG; 1995, 2004).

L’idée est clairement de notifier des changements psychologiques positifs qui surviennent après des événements de vie graves et difficiles.

Vous pouvez donc aisément comprendre pourquoi la notion de croissance post-traumatique gagne à être connu et peut aider beaucoup de gens.

Nous allons détailler cela tout de suite.


2. En quoi la notion de croissance post traumatique est-elle importante ?

Si l’on part du principe que l’on va ressortir plus fort quand quelque chose d’extrêmement difficile nous arrive, de grandes choses sont possibles.

On sait par exemple aujourd’hui que la croissance post traumatique peut permettre d’éviter ou de sortir d’un état de stress post-traumatique (ESPT), (on appelle comme cela le trouble anxieux qui fait suite à un événement ou à une expérience traumatique).


Toutefois, l’idée de croissance post traumatique n’est pas seulement de se remettre du traumatisme mais bien de se développer par rapport à la période qui précédait le traumatisme.

Ce développement peut être intime mais cela peut aussi être un changement de valeurs, une découverte de nouveaux horizons


Pour une classification plus claire, Tedeschi et Calhoun ont établi trois axes principaux qui peuvent être source de changements :

Premier axe, la vision de soi-même : les individus ont une meilleure perception de leur capacité de résilience, de leur sagesse et de leur force.

Il y a une meilleure connaissance de soi-même qui permet de prendre confiance en soi et d’affronter les épreuves avec plus de sérénité.


Deuxième grand point, les relations sociales sont renforcées.

Les individus apprécient davantage leurs amis et leur famille après s’être rendu compte qu’ils pouvaient les perdre ou qu’ils pouvaient voir leurs relations se détériorer.

Il y a donc une gentillesse accrue envers autrui qui se développe.

Dernier point, la philosophie de vie évolue.

Les individus (re)découvrent et apprécient chaque jour un peu plus ce qu’est la vie après avoir failli la perdre ou après avoir vu leurs conditions de vie se détériorer.

Ils vivent donc différemment et ont un état d’esprit plein de reconnaissance qui leur permet d’être plus heureux.


En plus de ces trois points, d’autres études ont pu observer des modifications dans les objectifs de vie des gens concernés, il y a de nouveaux objectifs, de nouveaux projets…

On observe aussi un questionnement spirituel plus profond ou une augmentation des questionnements sur le sens de la vie, le besoin de sens s’exprime forcément de manière plus imposante.

A noter que tous ces facteurs agissent entre eux, ils ne sont pas cloisonnés.


Il y a beaucoup de synergies entre eux, les gens évoluent en changeant leur manière d’aborder les choses dans différents secteurs mais en gardant cette état d’esprit directeur qui les guide au quotidien.

Bien sûr, tout cela n’est pas automatique, il faut faire des efforts que nous allons évoquer tout de suite.


3. Comment atteindre la croissance post traumatique ?

Comme pour toute autre grande amélioration dans sa vie, la croissance post traumatique demande en amont un examen approfondi de qui nous sommes et surtout de qui nous souhaitons être.

Tout cela est bien sûr bien plus difficile à dire qu’à faire, mais les personnes qui témoignent sont unanimes, cette résilience est salvatrice.


Pour connaître cette croissance post-traumatique, il est donc essentiel d’accepter de changer.

Il y a une grande part de remise en question des valeurs que l’on a, des choses auxquels on croit, de nos idéologies…

Cela ne veut pas dire que l’on change forcément tout, il est même possible d’être encore plus convaincu et déterminé sur certains sujets.

Il ne faut d’ailleurs pas chercher à éviter les sujets qui fâchent, la croissance post-traumatique n’est pas une politique de l’autruche où l’on essaye de se complaire dans des pensées qui ne nous bouleversent pas trop.


C’est une évolution réelle qui demande de l’honnêteté envers soi-même sous tous les aspects et qui permet d’affronter ses blessures pour en ressortir grandi.

Eviter les pensées et les émotions douloureuses nuit à la croissance post-traumatique car cela bloque nos capacités d’exploration, les spécialistes parlent « d’évitement expérientiel ».

Pour favoriser la croissance post-traumatique, il faudrait au contraire accroître notre « flexibilité psychologique ».

La flexibilité psychologique désigne la capacité à être conscient de ses pensées et sentiments du moment présent, sans que cela empêche de poursuivre ses actions dans la poursuite de ses objectifs et de ses valeurs.


La croissance post-traumatique permet donc non seulement de grandir après un traumatisme mais aussi d’être plus fort face aux éventuels futurs traumatismes.

Dans ce contexte de pandémie où beaucoup de gens ont vécu des traumatismes différents (perte d’un proche, hospitalisation, isolement pendant le confinement, changement brutal de situation professionnelle…), la notion de croissance post traumatique aide beaucoup de gens à tirer du positif de tout cela.


La croissance post traumatique est une chose qui se passe en continu, on ne sort pas grandi d’une dure épreuve d’un coup, c’est un travail de longue haleine pour lequel il est nécessaire de s’impliquer chaque jour.

On avance petit à petit, on fait un travail sur soi, et on finit par voir les résultats.

Il ne faut pas se tromper, la croissance post-traumatique ne signifie pas que l’on trouve quelque chose de positif dans une mésaventure terrible, l’idée est plutôt de se servir de cette mésaventure pour repartir sur de nouvelles bases et aller puiser une force que l’on pensait inexistante.


Les chercheurs ont également établi que l’appui de son entourage permettrait de tenir plus fermement durant le processus de recherche de sens.

Ce n’est pas vraiment surprenant, nous sommes forcément plus forts quand nous recevons un soutien réel de gens bienveillants.


Dans ce cas précis, le fait de parler serait particulièrement important car cela pousserait à la personne de mettre des mots sur ce qu’elle a vécu et donc d’échanger avec d’autres personnes, qui ont potentiellement vécu la même chose ou des choses comparables.

Voir et entendre des exemples de transformations positives est tout de suite très motivant et permet des se projeter dans le futur plus concrètement.


Enfin, il ne faut pas refouler sa part créative dans une période de croissance post-traumatique.

Le fait de s’exprimer artistiquement ou d’écrire sur le traumatisme subi et sur ce que l’on a ressenti pendant cette période serait notamment des choses qui permettent de faire avancer le processus.


4. La croissance post-traumatique est elle naturelle ?

Après des épreuves bouleversantes, il semblerait en effet que soit un mécanisme naturel de vouloir donner un sens à ces événements, et à sa vie de manière générale.

Certaines conditions favoriseraient toutefois cette recherche de sens pour permettre une croissance post-traumatique, le phénomène n’est donc pas seulement naturel.

Comme nous l’expliquions plus haut, il semblerait que le fait d’accepter les émotions liées aux événements et de ne pas adopter la stratégie de l’évitement augmente notre capacité à assimiler de que nous venons de vivre et de nous y adapter pour réagir positivement et en ressortir plus fort.


La phase de réflexion, de remise en question, d’évaluation générale de notre existence qui suit se fait alors beaucoup plus naturellement.

Il ne faut toutefois pas trop formaliser ce processus, il n’y a pas de recette, chacun est différent…


La nature du traumatisme, le caractère de la personne, le contexte… toutes ces choses font que la reconstruction après un traumatisme est plus ou moins facile selon les situations.

Il faut aussi être ouvert d’esprit pour réussir la croissance post-traumatique, on l’a assez répété, c’est une période qui entraîne de grands et nombreux changements, si l’on n’est pas prêt à découvrir, il y a peu de chances de voir le processus réussir.


Les études montrent aussi que la sociabilité est un facteur qui augmente les chances de réussite du processus, il ne faut donc pas du tout s’isoler, même cela peut sembler plus « simple » à certains moments.

La pandémie a coupé beaucoup de canaux de sociabilité mais il ne faut pas hésiter à les relancer ou à en trouver d’autres, cela demande un effort certes, mais un effort nécessaire.


La croissance post-traumatique concerne plus de gens que l’on pourrait le croire.

Les estimations que nous indiquent que plus de la moitié des gens subissent au moins un grand traumatisme dans leur vie.

Malgré cela, les chiffres qui concernent le stress post-traumatique sont bien moins élevés, preuve s’il en fallait une que l’être humain est fait pour surmonter les difficultés…


Conclusion

Comme souvent sur ce site, on ne résiste pas à l’envie de faire un parallèle entre dimension sociale et dimension environnementale.

En conclusion de l’article, il faut en effet parler de l’idée selon laquelle nous rapprocher de la nature et mieux préserver la nature nous aide à prendre soin de nous-même.


On remarque en effet que la plupart des « écolos » font très attention à leur santé mentale, mais aussi à celle des autres.

Pour revenir à la croissance post traumatique, le fait de participer à quelque chose qui nous dépasse et qui œuvre pour le bien commun comme la préservation de l’environnement donne un réel sens à sa vie, ce qui permet forcément d’aller beaucoup mieux.


Ce sentiment d’être utile et d’apporter sa pierre à l’édifice est en effet très porteur pour se remettre des plus grandes difficultés.

Cela permet en plus de développer des qualités d’altruisme et d’empathie puisque l’on fait les choses pour la communauté (et même pour les générations futures) et pas que pour soi.


Sur ce, on vous laisse réfléchir là dessus, prenez soin de vous et des autres !!!

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