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En terre crue, en terre cuite, en sac de terre (superadobe pour ecodome), avec de la paille…

Il y a différents types de maisons en argile ou en terre qui gagnent en popularité ces dernières années.

Des architectes audacieux remettent au goût du jour ces maisons d’un autre temps pour des raisons économiques mais aussi esthétiques et écologiques.


Dans la même mouvance que les Tiny houses, ces maisons en terre offrent une alternative aux logements plus « classiques » qui ne sont pour la plupart plus compatibles avec la crise environnementale dans laquelle nous sommes.


1. Les maisons en terre crue

La terre a longtemps été le matériau le plus utilisé pour la construction des maisons avant d’être reléguée au second plan au 20e siècle pour des raisons économiques.

C’est en effet une matière première disponible gratuitement quasiment partout et elle n’a pas besoin d’être transformée lorsque l’on utilise de la terre crue, il est donc difficile d’en faire un business.


Vous allez pouvoir constater tout au long de l’article que les différents types de maison en terre ont des intérêts écologiques divers, toutefois, la terre crue se démarque.

Par rapport à la terre cuite, elle a l’avantage d’être moins énergivore puisque l’on économise l’énergie liée à la transformation et elle est donc moins polluante.

En plus de cela, elle est recyclable à l’infini !


Du point de vue du confort, la maison en terre crue présente de nombreux avantages.
C’est un matériau qui favorise grandement l’inertie thermique, il stocke la chaleur solaire, ce qui permet d’isoler et de ne pas avoir trop chaud l’été
sans utiliser de climatisations énergivores.

On pense parfois que les maisons en terre crue ne sont pas adaptées aux basses températures mais il y a des habitations de ce type qui résistent très bien dans des régions comme la Bretagne ou l’Alsace.

Ces capacités d’isolement se reflètent également au niveau du son, la terre crue est un très bon isolant phonique.


Aucun risque d’humidité car ce type de maison régule naturellement la vapeur d’eau.

Ces maisons doivent simplement être bien protégées de la pluie car en cas de contact avec l’eau, la terre perd rapidement ses propriétés mécaniques et sa tenue.

Un soubassement construit à l’aide de matériaux résistants à l’eau et une protection des murs seront donc nécessaires.


Il faut aussi prévoir la phase du séchage lorsqu’une maison de ce type est construite.
Un séchage à l’air libre prend en général plusieurs semaines voire plusieurs mois.

Il vaut donc mieux anticiper le phasage du chantier et prévoir les travaux de terre crue en été pour que le séchage soit plus rapide.


Si la terre crue est une ressource assez abordable, la main d’œuvre coûte elle un peu plus cher que pour un autre type de maison, tout simplement parce que construire une maison de ce type prend plus de temps que construire une autre maison.


Côté architecture, cette matière a longtemps eu mauvaise presse car ses capacités techniques sont limitées mais de nouveaux spécialistes innovants mettent au point des designs totalement étonnants.

Passons maintenant à sa cousine un peu plus sophistiquée, la terre cuite


2. Les maisons en terre cuite

La terre cuite est faite d’argile, la même matière première que la terre crue, elle est simplement ensuite modelée puis cuite, pour obtenir des éléments qui servent à la fabrication des maisons (tuiles, briques, carreaux, parements…).

La terre cuite est un très bon isolant qui ne nécessite pas d’entretien particulier et qui est très solide, elle est donc très prisée.


En outre, elle a également une forte inertie thermique qui régule la température intérieure à une hauteur agréable, que ce soit en hiver ou en été.

L’isolation fonctionne aussi au niveau acoustique, c’est toujours agréable de ne pas avoir à se soucier du bruit que l’on fait chez soi.


La terre cuite offre plus de possibilités techniques que la terre crue, il y a donc encore plus de créations originales avec ce matériau.

C’est une matière qui est de toute façon déjà très utilisée, des tuiles en terre cuite recouvrent la majorité des maisons individuelles en France.


Au delà des intérêts écologiques et thermiques, la maison en terre cuite est économique, construire une maison de ce type coûte moins cher que de construire une maison « traditionnelle ».

L’entretien est en plus moins coûteux lui aussi.


L’argile ne se déforme pas, ne fait pas de bosses, ne rouille pas, ne s’écaille pas, il n’y a pas de risque avec les termites, vous pouvez normalement être tranquille.

Des bâtiments construits en terre cuite vieux de plus de quatre mille ans sont encore debout.

La terre est donc très intéressante comme vous pouvez le constater et elle n’a pas fini de vous surprendre puisqu’elle peut même être associé à la paille.


3. Les mélanges terre-paille

Depuis les trois petits cochons, les maisons en paille n’ont pas la côte.

On a l’impression qu’elles sont peu solides et de mauvaise qualité.

Cependant, de nouvelles créations associent la paille à la Terre et les résultats sont assez convaincants.


Ce mélange n’est toutefois pas porteur, il vient en remplissage d’une ossature bois afin de de solidifier la construction et favoriser une meilleure isolation.

Le mélange est en général composé de paille à 80 % et de terre à 20 %.

La maison se retrouve alors idéalement isolée d’un point de vue thermique comme d’un point de vue acoustique.


Elle se retrouve également plus à même de résister à l’humidité quelles que soient les conditions extérieures.

La structure en bois est en outre protégée des nuisibles et de la pourriture par ce mélange.

Ce mélange doit simplement être recouvert d’un enduit pour pouvoir résister à la pluie.


Comme pour la terre crue, la paille n’est pas cher mais demande simplement un effort financier pour la main d’œuvre.

On termine cet article en évoquant les nouvelles maisons qui ont la côte, les maisons en sac de terre.


4. Les maisons en sac de terre

C’est Nader Khalili, un architecte américano-iranien (il a fait ses études en Iran, en Turquie et aux USA) qui s’est inspiré des anciennes constructions en terre du Moyen-Orient pour mettre aux points ces fameuses maisons en sac de Terre.

Le concept qui est à la base de la construction de ces maisons est un type de sac appelé SuperAdobe.

Il a fallu 5 ans de recherche dans les déserts iraniens à Nader Khalili pour mettre au point la version finale de ces maisons en étant obligé de faire face à l’environnement fortement sismique qu’il y a en Iran.

Le but était à l’origine de faire des constructions d’urgence intelligentes et à bas prix pour venir en aide aux populations qui se retrouvaient dans l’embarras à cause d’évènements désastreux (catastrophe naturelle, réfugiée politique ou climatique…).


Les sacs SuperAdobe sont donc des sacs en propylène tissé ultra résistants qui ne craignent ni les intempéries ni les déchirures et ils permettent de construire les murs de chaque maison.

Il n’y a pas besoin de compétences spécifiques pour construire ces maisons, ce sac permet de construire des habitations de 2 à 5 chambres en utilisant uniquement les matériaux à disposition localement : sable, terre, eau…


Une fois que les sacs sont remplis, il existe différents systèmes pour que l’adhérence entre eux soit réelle.

Des fils de fer barbelé permettent par exemple à la maison d’être très stable.

La terre tassée et sèchée devient très dure, un peu comme une brique (le séchage peut être accéléré dans ces maisons en faisant un feu à l’intérieur de la construction terminée).


Cette maison devient alors un vrai bunker quasiment indestructible.

Il existe différents tailles de sac selon la maison que l’on veut construire.

La construction finale de la maison est baptisée EcoDome.


Les maisons EcoDome sont faites pour parer les catastrophes naturelles, recyclables et possèdent de grandes capacités isolantes puisque la terre est un très bon isolant naturel comme on l’explique depuis le début de l’article.

Elle ne craint en plus pas les attaques d’insectes (termites) ou de moisissure.

Une couche d’enduit protecteur est simplement ajoutée pour protéger la maison de l’eau de pluie.

Comme dans les églises, la structure en dôme permet le maintien de l’ensemble de la structure par la gravité.


Des constructions droites (avec un toit ordinaire) sont également possibles et sont tout aussi solides.

Le concept inventé par cet architecte se répand aujourd’hui un peu partout et il y a une multitude de constructeurs dans les différentes régions du monde qui mettent au point des techniques semblables.


Peu coûteuses, locales, faciles à fabriquer, il faut dire que ces maisons ont des arguments à faire valoir.

Tous les pays qui se trouvent dans des zones désertiques ou qui ont un accès difficile au bois devraient se tourner vers ce type de constructions dans les années à venir.


Pourquoi la terre est importante pour le futur ?

Le 20ème siècle a été le siècle du béton.

Comme beaucoup d’autres innovations qu’il y a eu au cours de ce siècle, le béton a permis d’améliorer les conditions de vie de beaucoup de populations mais a également causé de nombreux dégâts.


La découverte du ciment “moderne” au 19ème siècle a permis la prolifération d’immeubles et de maisons pas toutes forcément très qualitatives aux quatre coins du monde.

L’utilisation quasi systématique du béton dans les constructions n’est clairement pas viable à long terme.


La fabrication du ciment demande une débauche d’énergie qui nous met en danger, elle est responsable à elle seule près de 6% des émissions de gaz à effet de serre mondiales.

Les matières premières sont chauffées à 1 450 °C au moins pour obtenir le clinker puis le ciment et cela entraîne une pollution non négligeable.

En outre, il est nécessaire de mélanger le ciment avec du sable, des graviers et de l’eau.pour obtenir du béton, ces ressources ne sont pas illimitées sur la planète.

L’exploitation du sable commence notamment à être très problématique.

En plus de ce processus de fabrication clairement pas durable, le béton a le défaut de ne pas être recyclable.


Il y a des constructions pour lesquelles le béton restent toutefois (pour l’instant) incontournable.

Ponts, viaduc et tunnels ne peuvent par exemple pas être construit sans ce matériau, c’est une raison de plus pour l’utiliser le moins possible dans la construction de maisons.

Il faut donc une transformation réelle de notre manière de penser, la grande maison en béton que nous avions en tête il y a quelques années n’est pas celle du futur, il faut savoir s’adapter aux réalités actuelles.

Il faudra aussi que les constructeurs se réadaptent, le passage au béton a fait perdre un certain nombre de savoir-faire au niveau des maisons en terre qui devront être retrouvés.


Les maisons en terre sont clairement une avancée écologique, ce matériau se trouvant quasiment partout, on élimine donc en plus des émissions de CO2 liées aux importations en le favorisant.
Vous pouvez en plus retrouver des spécificités locales, la présence forte de calcaire dans la région de Toulouse donne par exemple une argile aux tons rosés aux maisons en terre de cette région.


Enfin, entre terre cuite et terre crue, privilégiez la terre crue.

Cette dernière est moins cher et votre argent servira plutôt à créer de l’emploi car la main d’œuvre coûte plus cher comme on l’a déjà dit.


D’un point de vue environnemental, les 1,3 milliard de briques d’argile qui sont fabriqués chaque année libère 800 millions de tonnes de CO2, la différence avec la terre crue qui ne subit aucune transformation n’est pas négligeable.


C’est tout pour aujourd’hui, prenez soin de vous et des autres !!!

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