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Dans un but de développement durable, l’agriculture de régénération croît en France.

Les centres et formations pour cultiver le sol différemment, d’une manière plus respectueuse de l’environnement, se multiplient et attirent de plus en plus de monde.

Nous allons donc expliquer aujourd’hui en quoi cela consiste, pourquoi cela est extrêmement important et comment faire pour soutenir ces initiatives à votre échelle de consommateur.


1. Origine et fondement

L’idée de « régénération » de l’agriculture est extrêmement ancienne malgré le fait que cette notion connaisse un regain d’intérêt depuis quelques années.

C’est à la fin des années 1970 dans la littérature agronomique aux Etats-Unis que la présence de ce terme a été constatée pour la première fois.


Le but est de corriger les défaillances de l’agriculture « conventionnelle » où l’usage de pesticides et du labour se révèle parfois contre-productif.

Ce type d’agriculture là finit en effet souvent par abîmer les sols et c’est pour cela que l’agriculture régénératrice apparaît comme une solution toute trouvée pour le futur et pour le maintien des rendements à long terme.


Avec le dérèglement climatique, il y a de plus en plus d’exploitations qui se retrouvent menacées et il faut donc trouver différentes solutions pour lutter contre cela.

En somme, l’agriculture régénératrice (ou régénérative) correspond à un ensemble de pratiques agricoles qui ont pour objectifs de préserver la biodiversité et d’améliorer les rendements.


L’agriculture conventionnelle peut être concernée par l’agriculture régénérative au même titre que l’agriculture biologique mais une diminution de l’utilisation des pesticides est tout de même rédhibitoire.

Ce type d’agriculture est donc une aubaine pour les agriculteurs qui utilisent un système conventionnel et qui veulent se convertir en bio.

Ce système agricole, doit, s’il est bien pratiqué, enrichir la terre de vie et d’humus tout en faisant augmenter le taux de matière organique.

L’agriculture régénérative améliore en effet la fertilité et la productivité car elle stocke du carbone dans les sols et la végétation (plantes, haies, arbres, ….).


Cela permet évidemment d’inverser les tendances actuelles d’accumulation atmosphérique du CO2 et de réchauffement climatique puisque les arbres sont capables d’absorber du CO2.

Les exploitations se retrouvent alors plus résistantes face aux maladies et aux aléas climatiques, ce qui permet de préserver les rendements.


2. Définition

De manière concrète, ce type d’agriculture imite la prairie naturelle où le sol reste toujours couvert d’une végétation diversifiée, c’est cela qui permet de restaurer les sols dégradés.

Les plantes jouent un rôle très important dans l’agriculture régénérative car leurs relations symbiotiques rendent cette manière de cultiver la terre plus performante sur les plans agronomiques et économiques.


Il y a donc à ce niveau là un rapprochement avec la permaculture, d’autant que ces deux systèmes permettent d’économiser des ressources, ce qui devient de plus en plus important.

L’agriculture régénérative s’inspire de la permaculture mais aussi de tous les autres courants agro-écologiques qui sont utilisés aux quatre coins du monde et qui ont prouvé leur efficacité.


La grande spécificité de l’agriculture régénératrice est qu’il n’y a aucun labour qui est utilisé car on sait aujourd’hui que cette technique finit quasiment inéluctablement par détruire les sols.

Le labour a pour effet de briser les agrégats et les formations fongiques du sol, en incorporant de l’oxygène au sol et en augmentant la respiration des micro-organismes et l’émission de CO2 (d’où l’importance de la verdure pour absorber le CO2).

Les problèmes initiaux qui rendent judicieuse l’utilisation de l’agriculture régénératrice sont donc à peu de choses près toujours les mêmes, mais ce n’est pas le cas pour les solutions.

Il faut bien se rappeler que chaque sol renferme un écosystème unique qui a ses particularités propres, il est donc forcément impossible d’avoir une solution générique.


Chacun est donc un petit peu libre de faire ce qu’il veut à partir du moment où il évite la perturbation des sols.

Cela pose d’ailleurs quelques problèmes, comme on l’expliquera à la fin de l’article.

Il y a tout de même trois principes qu’il faut en théorie respecter.


Il faut éviter de labourer comme on l’a dit précédemment, avoir une diversité de plantes sur l’exploitation qui communiquent entre elles plutôt que des rangs plantés en monoculture et enfin couvrir le sol tout au long de l’année avec des plantes, des cultures ou des arbres.


3. Quelles sont les méthodes ?

On a déjà commencé à évoquer les méthodes utilisées en agriculture régénératrice mais on va rentrer un peu plus dans le détail dans cette partie de l’article.

Nous ne pourrons bien sûr pas parler de toutes les méthodes de manière exhaustive mais nous allons parler des plus connues.


On retrouve par exemple sur beaucoup d’exploitations qui utilisent l’agriculture régénérative la mise en place de cultures de couverture et intercalaires, la rotation des cultures et l’application de compost servent elles à augmenter biologiquement la fertilité des sols.


Il y a également très souvent des dispositifs anti-érosion tels que les haies vives, digues filtrantes et micro-barrages.
Cela permet une meilleure gestion des eaux pluviales et l’entretien des nappes phréatiques.

La restauration de la flore bactérienne est elle aussi plébiscitée pour favoriser le maintien de la biodiversité et la résilience des sols.

Les populations de micro-organismes comme les vers de terre permettent elles de faire le même travail que le labour sans dégrader le sol.

Le pâturage peut également être utilisé pour stimuler et améliorer la croissance des plantes, augmenter l’entreposage du carbone dans le sol et la productivité globale des prairies et de la paissance.


Il permet en outre de rendre le sol plus fertile et de préserver la biodiversité.

Toujours dans le but de préserver la biodiversité, les plantes et les cultures qui sont utilisées en agriculture de régénération sont censées être des variétés venant du terroir et adaptées au climat local.


Il y a en effet de nombreux fruits et légumes du terroir qui sont aujourd’hui délaissés pour laisser place à des fruits hors-saison qui viennent de l’étranger.

C’est en premier lieu un désastre écologique car les fruits cultivés hors saison génèrent bien plus de CO2 que les fruits de saison et que le transport pour les amener jusqu’en France génère encore énormément d’émissions de gaz à effet de serre.


En plus de cela, il y a des savoir-faire et des produits locaux qui disparaissent et les fruits hors saison sont soupçonnés d’être moins riches d’un point de vue nutritionnel que les fruits de saison pour couronner le tout.

Ces méthodes ne font donc pas qu’améliorer la santé de l’écosystème, mais améliorent aussi celle des animaux et des humains qui les consomment.


Une meilleure disponibilité des micro-nutriments permet forcément une alimentation qui a une plus grande valeur nutritionnelle.

Si la consommation de viande génère autant de problèmes, c’est en partie parce que la plupart des élevages n’utilisent pas l’agriculture régénérative.

Nourrir des animaux sur un pâturage restreint ou dans un système d’élevage où ils sont confinés entraîne en effet une pollution des eaux dangereuse (comme en Bretagne avec les algues vertes).

En plus de cela, il est forcément nécessaire d’utiliser des antibiotiques dans ces conditions pour que les bêtes ne tombent pas malades.


Vous pouvez alors ingurgiter ces antibiotiques lorsque vous mangez de la viande.

Ils ne sont pas directement dangereux pour votre santé car les molécules n’agissent que sur les systèmes bactériens, et sont donc inoffensifs pour les cellules humaines (aux doses auxquelles elles sont utilisées tout du moins).


Il existe en revanche un véritable risque indirect pour les consommateurs de viande : c’est ce que l’on appelle les zoonoses.

En avril 2010, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a dédié un dossier à ces maladies qui se transmettent aisément de l’animal à l’Homme et leur lien avec l’utilisation des antibiotiques.


L’utilisation en masse et/ou inappropriée des antibiotiques est une cause majeure de l’émergence des résistances de certaines bactéries à certaines classes d’antibiotiques.

Enfin, les animaux élevés dans ces conditions rejettent du méthane, un gaz qui a un pouvoir réchauffant 28 fois plus puissant que celui du CO2.

Il est donc grand temps de voir en détail tous les problèmes que l’agriculture de régénération peut régler.

4. En quoi est-ce une agriculture du futur ?

Si vous lisez souvent des articles sur ce site, vous savez déjà que l’industrie agro-alimentaire a beaucoup de choses à se reprocher.
Parmi les innombrables problèmes liés à cette industrie, un des plus importants est la déforestation.

L’agriculture industrielle n’est rien d’autre que la première cause de déforestation aujourd’hui.

Au-delà du fait que cette déforestation érode les sols, pousse les animaux sauvages en dehors de la forêt, contraint les insectes et les plantes à l’extinction et met en danger les populations qui vivent encore dans certaines forêts (notamment en Amazonie), il faut parler des émissions de CO2.

Aujourd’hui, c’est pas moins de 12 % des gaz à effet de serre émis dans le monde qui sont dus à la déforestation.

C’est somme toute assez logique, si les arbres sont coupés, ils ne peuvent plus absorber de CO2 et il y a inévitablement plus de CO2 dans l’atmosphère.


Ainsi, une forêt comme l’Amazonie, qui a longtemps été considéré comme « le poumon de la Terre » émet aujourd’hui plus de CO2 qu’elle n’en absorbe.

Autre aspect sur lequel l’agriculture régénératrice peut nous aider : la biodiversité.

Les pratiques actuelles sont optimisées dans le but de produire un seul type de culture de la manière la plus intensive possible (pour des raisons pécuniaires).


Afin de libérer de l’espace et produire toujours plus, le sol est constamment labouré et gavé d’engrais, ce qui anéantit le couvert végétal.

La terre se retrouve alors sans protection face à la pluie, au vent et à la chaleur.

L’agriculture régénérative a donc vocation à lutter contre cela et à proposer des alternatives.

Cette agriculture peut amener beaucoup de bonnes choses dans le présent et dans le futur, mais il faut tout de même rester vigilant…


5. Attention au greenwashing…

Vous avez bien compris que l’agriculture de régénération est une agriculture du Vivant qui s’inscrit dans le courant agro-écologique, toutes les démarches qui ne vont pas dans ce sens là ne sont donc pas assimilables à ce concept.

Les grands noms de l’alimentation (Nestlé, Unilever, Danone, General Mills, PepsiCo…), du luxe et de la mode (LVMH, Kering, Patagonia, The North Face…) ont en effet intégré à leurs vocabulaires les termes Agriculture de régénération, régénératrice, régénérative pour soigner leur communication et montrer leurs « engagements » environnementaux.


Le problème, c’est qu’il n’y aucun label et aucune régulation pour ces termes comme on l’a expliqué plus haut, il n’y a donc aucun moyen de savoir précisément à quoi correspondent ces paroles dans les faits.

Ces sociétés étant avant tout productivistes et tournées vers le profit, on peut se douter qu’il y a une bonne part de greenwashing là dedans.


Danone, par exemple fait appel à des « outils satellitaires, d’intelligence artificielle » pour

« monitorer l’impact » sur les émissions de gaz à effet de serre, on est bien loin de la petite ferme agro-écologique.


La question de l’utilisation des pesticides est également centrale, même s’ils sont autorisés dans cette forme d’agriculture, le but est de réduire leur utilisation, méfiez-vous donc toujours des produits qui se présentent comme issus de l’agriculture régénératrice mais qui ne proviennent pas d’exploitations bio ou en conversion.


Et c’est là que vous pouvez exercer votre pouvoir de consommateur.

En achetant des produits bio ou en conversion, vous soutenez des agriculteurs qui cherchent à protéger leurs sols tout en maintenant leurs revenus et en évitant d’empoisonner tout leur village avec des pesticides.


C’est donc cela soutenir le développement durable de manière complète, pas seulement la croissance économique.

Nous devons tous agir pour faire bouger les choses et c’est ce que l’on essaye de faire sur ce site, n’hésitez pas à repasser

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