share on:
Rate this post
.post-content__body {
–ricos-text-color: #181818;
–ricos-text-color-tuple: 24, 24, 24;
–ricos-action-color: #26529c;
–ricos-action-color-tuple: 38, 82, 156;
–ricos-action-color-fallback: #26529c;
–ricos-action-color-fallback-tuple: 38, 82, 156;
–ricos-background-color: #ffffff;
–ricos-background-color-tuple: 255, 255, 255;
–ricos-fallback-color: #000000;
–ricos-fallback-color-tuple: 0, 0, 0;
–ricos-custom-h1-font-family: raleway,sans-serif;
–ricos-custom-h1-color: #181818;
–ricos-custom-h1-font-size: 22px;
–ricos-custom-h1-line-height: 1.5;
–ricos-custom-h2-font-family: raleway,sans-serif;
–ricos-custom-h2-color: #181818;
–ricos-custom-h2-font-size: 28px;
–ricos-custom-h2-line-height: 1.5;
–ricos-custom-h3-font-family: raleway,sans-serif;
–ricos-custom-h3-color: #181818;
–ricos-custom-h3-font-size: 22px;
–ricos-custom-h3-line-height: 1.5;
–ricos-custom-h4-font-family: raleway,sans-serif;
–ricos-custom-h4-color: #181818;
–ricos-custom-h4-font-size: 20px;
–ricos-custom-h4-line-height: 1.5;
–ricos-custom-h5-font-family: raleway,sans-serif;
–ricos-custom-h5-color: #181818;
–ricos-custom-h5-font-size: 18px;
–ricos-custom-h5-line-height: 1.5;
–ricos-custom-h6-font-family: raleway,sans-serif;
–ricos-custom-h6-color: #181818;
–ricos-custom-h6-font-size: 16px;
–ricos-custom-h6-line-height: 1.5;
–ricos-custom-link-color: rgb(38, 82, 156);
–ricos-custom-link-font-style: inherit;
–ricos-custom-link-font-weight: inherit;
–ricos-custom-link-text-decoration: inherit;
–ricos-custom-hashtag-color: rgb(38, 82, 156);
–ricos-custom-hashtag-font-style: inherit;
–ricos-custom-hashtag-font-weight: inherit;
–ricos-custom-hashtag-text-decoration: inherit;
–ricos-custom-quote-font-family: avenir-lt-w01_35-light1475496,avenir-lt-w05_35-light,sans-serif;
–ricos-custom-quote-color: #181818;
–ricos-custom-quote-border-color: rgb(38, 82, 156);
–ricos-custom-quote-font-size: 24px;
–ricos-custom-quote-line-height: 1.5;
–ricos-custom-p-font-family: avenir-lt-w01_35-light1475496,avenir-lt-w05_35-light,sans-serif;
–ricos-custom-p-text-decoration: inherit;
–ricos-custom-p-color: #181818;
–ricos-custom-p-font-style: inherit;
–ricos-custom-p-font-weight: inherit;
–ricos-custom-p-font-size: 18px;
–ricos-custom-p-line-height: 1.5;
}


Popularisée par le récemment défunt Pierre Rabhi et ses compagnons du mouvement colibris, la notion de sobriété heureuse fait de plus en plus son chemin ces dernières années.

Mêlant bien-être personnel, préservation de l’environnement et amélioration collective, la sobriété heureuse est un concept complexe et très intéressant qui mérite bien un article.

Nous allons donc essayer d’expliquer aujourd’hui de quoi il s’agit mais également pourquoi cela est aussi bénéfique pour les individus que pour la société dans son ensemble…


Qu’est-ce que la sobriété heureuse ?

Vaste question.

Le livre « vers la sobriété heureuse » de Pierre Rabhi n’aura pas suffit à l’expliquer, il aura passé quasiment toute une vie à définir cette notion.

En effet, la sobriété heureuse, aussi appelée simplicité volontaire, est une sorte de voyage personnel qui est propre à chacun, il est donc bien difficile de donner une définition précise.


Les expériences, aspirations et valeurs de chacun permettent d’adapter le concept à sa propre réalité.

Il y a toutefois une idée directrice selon laquelle on ne va pas chercher à avoir toujours plus, comme nous l’incite la société de consommation, mais plutôt chercher à obtenir simplement ce dont on a besoin pour être heureux.


Ces choses peuvent être matérielles mais surtout immatérielles, l’idée de sobriété heureuse est en effet intimement liée à la psychologie, il y a avant tout un travail à faire sur soi pour l’atteindre.

Si vous voulez une définition « wikipidiesque » :


« La simplicité volontaire ou sobriété heureuse est un mode de vie consistant à réduire volontairement sa consommation, ainsi que les impacts de cette dernière, en vue de mener une vie davantage centrée sur des valeurs définies comme « essentielles ».

Cet engagement personnel et/ou associatif découle de multiples motivations qui vont habituellement accorder la priorité aux valeurs familiales, communautaires et/ou écologiques. »

A la différence du minimalisme que nous évoquions dans un précédent article, la sobriété heureuse a donc une dimension collective et écologique, c’est vraiment une démarche qui a pour but d’améliorer les choses de manière générale, pas un énième concept de développement personnel.

Maintenant que l’on sait précisément de quoi on parle, il est temps d’expliquer concrètement les bienfaits qu’une telle philosophie peut amener dans votre vie.


Quels intérêts pour moi ?

La plupart des gens qui se tournent vers la sobriété heureuse le font parce qu’ils sont « en quête de sens » dans leur vie.

C’est clairement l’effet bienfaisant de la sobriété heureuse, dans cette vie qui avance comme un tourbillon, une philosophie comme celle de la sobriété heureuse nous permet de nous rappeler pourquoi nous faisons les choses, qui nous sommes, où nous voulons aller, ce que nous voulons être…


Cela nous apprend également à réapprécier les choses simples, à s’émerveiller devant un coin de nature ou un sourire, à ne pas nous rendre malade pour des choses futiles.

La joie est plus facile à atteindre dans la sobriété car elle ne dépend pas de réussites matérielles ou de la validation d’autrui, il y a simplement les objectifs que l’on se fixe soi pour être une meilleure personne et on est heureux de les atteindre.


Autre intérêt de la sobriété, vous allez vous rendre la vie plus simple !

On a tous tendance à accumuler et à se retrouver avec des choses dont ne savons plus quoi faire et qui nous embarrassent.

En arrêtant d’accumuler toutes sortes de choses (vêtements, chaussures, ustensiles de cuisine, gadgets électroniques, produits de beauté miracle…), vous allez améliorer votre vie.

On y pense pas forcément mais tous ces objets ne sont pas forcément bons pour votre santé, il y a les agents chimiques toxiques, les perturbateurs endocriniens, la pollution… accumuler des objets n’est pas forcément la meilleure chose à faire pour préserver votre santé.


L’alimentation durable est aussi très importante dans la sobriété heureuse, en mangeant moins de viande, en consommant des produits bio, de saison et locaux, vous ferez clairement du bien à votre santé.

Si vous ne voyez pas le rapport, c’est que vous n’avez pas encore bien compris le concept de sobriété heureuse.


En effet, manger des produits venus de l’autre bout du monde, cultivés avec des produits chimiques, sous des serres chauffées parce que ce n’est pas la saison, ce n’est pas très sobre. 😉

Même si ce n’est pas le but premier, être sobre vous permettra aussi forcément de faire des économies, vous pourrez ainsi utiliser votre argent à bon escient pour vous impliquer dans des projets qui comptent réellement pour vous.


Enfin, vous allez gagner quelque chose qui est sûrement encore plus précieux : le temps.

Beaucoup d’objets, cela veut dire beaucoup de temps passé à nettoyer, à ranger, à réparer, à acheter toutes ces choses inutiles.

Cela est en plus souvent source de stress, parce que ça se casse, que l’on s’est fait arnaqué, que ça ne fonctionne pas comme prévu…


Concentrez-vous donc sur ce qui compte réellement et sur ce qui vous rend heureux.

Le but de la sobriété heureuse n’est en effet pas de se retirer de la société de consommation pour ne rien faire, tout ce temps, cette énergie et cet argent économisés sert à s’investir dans d’autres choses : l’amitié, l’amour, la créativité, le partage, la culture, la solidarité, les loisirs personnels…

Et si de nombreuses personnes atteignent cet état de bien-être, forcément cela se ressent dans toute la société…


Quels intérêts pour la société dans son ensemble ?

L’écologie prend une très grande place dans la sobriété heureuse.

Les bienfaits sociétaux de cette philosophie sont donc pour beaucoup (mais pas tous) environnementaux.

Cela tombe sous le sens, si nous arrêtons de consommer trop, nous arrêtons de produire trop, et nous arrêtons cette course effrénée dans laquelle nous nous sommes lancés qui nous mène à notre perte.


Dans le modèle de société que nous avons en Occident, la plupart des activités que nous faisons et des objets que nous achetons ont un impact environnemental désastreux.

Nos loisirs électroniques ou motorisés, nos voyages aériens, notre nourriture… toutes ces choses mettent en danger notre capacité à vivre sur Terre à long terme, notamment à cause des émissions de gaz à effet de serre.


Pour réduire son empreinte carbone, il n’y a pas 36 000 solutions, consommer moins (de viande) est le moyen le plus simple d’y arriver.

En plus du dérèglement climatique, l’extrême majorité des autres problèmes environnementaux sont intimement liés à notre consommation : baisse de la biodiversité, déforestation, pollution, accumulation de déchets, raréfaction de la ressource en eau…


Lorsque l’on se renseigne un peu sur toutes les conséquences néfastes qu’ont ces problèmes et sur celles qu’elles pourraient avoir dans le futur, on se dit que la sobriété est plutôt une bonne option.

La sobriété, elle peut d’ailleurs aussi être énergétique, comme nous l’évoquions dans un précédent article, beaucoup des problèmes environnementaux sont en effet liés à notre consommation invraisemblable d’énergie.

Au-delà des problèmes environnementaux, la sobriété peut aussi apporter des solutions aux problèmes sociaux.


En effet, dans cette société, où tout le monde cherche à avoir toujours plus, quitte à prendre la part des autres, il y a forcément de grandes inégalités qui finissent par générer de grandes frustrations.

En développant une mentalité où l’on se contente de ce dont a réellement besoin, il n’y a plus cet « effet prédateur » qui cause tant de dégâts et qui crée tant de conflits.


Plus simplement, quand on se rappelle toutes les vertus mises en avant par la sobriété dont on a parlé plus haut, on se rend compte que l’on se retrouvera avec des individus plus gentils, plus solidaires, plus créatifs, plus partageurs, si l’idée de sobriété se développe, et cela ne peut que faire du bien à la société.


Pour initier toutes ces transformations et réapprendre à mieux consommer, beaucoup de concept « slow » au rebours des concepts « fast » (fast fashion, fast food…) sont apparus ces dernières années.

Slow food, slow tourisme, slow cosmétique, slow fashion, slow flower… nous vous invitons à vous y intéresser.


Attention toutefois à ne pas tomber dans les pièges du greenwashing et à ne pas se remettre à surconsommer à nouveau, le but est bien de moins consommer AVANT de mieux consommer.

D’un point de vue collectif, la sobriété est donc une sorte de retour aux sources.

Les gouvernements et les multinationales ont choisi il y a un peu moins d’un siècle un monde fait de démesure qui a apporté son lot de confort mais aussi son lot de destructions environnementales, sociales et mentales.

En revenant à des choses plus low-tech, à une consommation moins importante, nous proposons un autre choix de société, sans s’impliquer politiquement, mais en utilisant notre « pouvoir » de consommateurs.


Il est clair que la société ne se transformera pas comme ça, il faudra qu’un changement plus global s’opère, nous montrons simplement que nous sommes prêts pour cela et que nous voulons faire notre part en changeant nos habitudes individuellement.

C’est la morale de la fable du colibris qui inspire les membre du collectif du même nom qui ont popularisé le concept de sobriété heureuse.

D’ailleurs, l’expression « sobriété heureuse » ne serait-elle pas un pléonasme ?


La sobriété est-elle forcément heureuse ?

C’est vrai, on peut penser qu’une sobriété non choisie, et pas heureuse, c’est simplement de la pauvreté.

C’est en partie vrai, mais la sobriété est clairement un mode de vie qui est basé sur la simplicité dans tout, même si la consommation est au centre du concept, il ne s’agit pas que de ça, c’est un état d’esprit général.


Il y a une appréciation de la nature, de la culture, de l’art, des relations humaines à avoir.

C’est pour cela que le terme heureux à son importance, ce n’est pas de « l’écologie punitive » où l’on se prive de tout mais bien une nouvelle manière d’apprécier sa vie.

Pour en revenir à la consommation, consommer différemment permet de créer des nouveaux liens, si on loue, emprunte, répare au lieu d’acheter, on a forcément besoin des autres pour cela, et on a des relations humaines plus fortes et plus sincères, ce qui rend forcément heureux.


La sobriété heureuse est en fait une sorte de retour aux sources, on se reconnecte aux choses simples et réelles de la vie pour s’éloigner des choses futiles qui polluent nos existences.

De la Grèce antique aux personnages religieux, de nombreuses philosophies semblables ont déjà existé par le passé.


La différence est seulement que cela a une résonance toute particulière aujourd’hui car nos existences sont devenues assez superficielles.

Cette économie basée sur la surconsommation que nous guide aujourd’hui ne nous rend pas heureux, c’est une certitude et elle n’est en plus pas soutenable d’un point de vue social et environnemental.


Reste donc deux grandes options, la décroissance, qui va de pair avec la sobriété heureuse ou la récession, qui est elle subie et qui peut elle être très difficile.

On peut donc dire que la sobriété n’est pas forcément heureuse, si nous n’essayons pas de trouver des alternatives pour transformer nos économies et vivre autrement, il se pourrait en effet que l’avenir s’assombrisse quelque peu.


Peut-on être heureux dans l’excès ?

C’est la dernière grande question de cette article et il est bien légitime que l’on se la pose.

Après avoir vu que la sobriété n’est pas forcément heureuse, qu’en est-il de l’inverse ?

Peut-on être pleinement heureux en vivant dans la superficialité et en surconsommant sans réfléchir ?

Il n’y a pas de réponse définitive à apporter, chacun est différent, on peut tout de même essayer de trouver quelques éléments de réponse.

Le célèbre Gandhi avait dit :


« Il y a assez de tout dans le monde pour satisfaire aux besoins de l’homme, mais pas assez pour assouvir son avidité.

Vouloir créer un nombre illimité de besoins pour avoir ensuite à les satisfaire n’est que poursuivre du vent. »

Il faut bien admettre qu’il avait touché quelque chose du doigt.

Dans un monde qui poursuit toujours des objectifs de croissance, il n’y a pas de limites, il n’y a pas de moment où l’on se satisfait de ce que l’on a.

On est toujours en recherche de plus, ce qui ne laisse pas de place au bonheur puisque nous sommes toujours en quête de quelque chose.


On veut une voiture, puis une belle voiture, puis deux voitures… c’est un cercle vicieux dont il est très difficile de sortir.

On vous conseille le podcast Ozé si vous cherchez des témoignages qui étaient plongés dans ce cercle vicieux de « toujours plus » et qui en sont sortis.


On va terminer l’article sur cette note de positivité, on vous souhaite d’être heureux (et sobres ;)).

Lire aussi  Jean-Christophe Clément : Pionnier de la Nutrition et du Bien-être Holistique - Sa Vision Transformative de la Santé