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Une pétition pour les traitements à base d’injection en intraveineuse de vitamine C ou de cure liposomale à haute dose avait eu du succès au Canada il y a quelques années.

Il faut dire que l’on prête à cette vitamine monts et merveilles depuis un moment et que la recherche permet de découvrir de plus en plus de choses sur le traitement du cancer.

Nous allons donc vous aider à démêler le vrai du faux aujourd’hui


Vitamine C et jeûne, le remède miracle ?

Une équipe de chercheurs de l’Université de Californie du Sud (USC) et de l’IFOM Cancer Institute (Milan) affirme que le jeûne associé à la vitamine C est efficace comme traitement d’appoint des cancers difficiles à traiter.


Cela se base sur une étude pré-clinique menée sur des souris qui demande encore confirmation, mais les résultats, publiés dans la revue Nature Communications, suggèrent bien qu’un régime de type jeûne peut accompagner le traitement de certains types de cancer, en particulier lorsque l’on y rajoute une supplémentation en vitamine C.


Cela est dû au fait que l’association jeûne-vitamine C retarde la progression tumorale, notamment chez plusieurs modèles murins de cancer colorectal.

Chez certaines souris, cette thérapie permet une régression de la maladie, sans aucun traitement en support.


Le Dr Valter Longo, directeur de l’USC Longevity Institute de l’USC, s’est même targué d’avoir « pour la première fois démontré comment une intervention totalement non médicamenteuse et non toxique peut traiter efficacement un cancer agressif ».


La vitamine C est parmi les antioxydants les plus efficaces, ce n’est donc pas étonnant qu’elle suscite l’intérêt dans la lutte contre le cancer.

Les antioxydants sont des molécules qui comme leur nom l’indique ralentissent l’oxydation.

L’oxydation, c’est le phénomène naturel de vieillissement des cellules.

Les radicaux libres sont eux des molécules contenant du dioxygène qui sont impliquées dans des réactions chimiques qui font partie de la vie cellulaire.

Le problème est qu’en excès, ils sont néfastes pour l’organisme et peuvent altérer le fonctionnement normal des cellules.


Ces radicaux libres apparaissent notamment à cause de la cigarette, de l’alcool, de la pollution, d’une mauvaise alimentation

Ils s’attaquent aux tissus graisseux, aux glucides, aux lipides, aux protéines, à l’ADN et à tous les composants de l’organisme.


Votre système immunitaire se retrouve alors affaibli et le corps n’a plus les moyens nécessaires pour se défendre.

En plus du cancer, les radicaux libres sont connus pour jouer un rôle dans le processus de vieillissement.


Ils sont responsables des rides, des problèmes articulaires, de la cataracte…

Les antioxydants servent donc à protéger les cellules et l’idée du traitement est de profiter de la capacité antioxydante de la vitamine C en l’associant au jeûne qui est lui aussi réputé pour retarder le vieillissement.


Le problème du jeûne, c’est qu’il est difficile à suivre pour les patients cancéreux, il y a un vrai risque d’épuisement.

Certains le remplacent donc par un régime alimentaire pauvre en calories qui a pour but de faire réagir les cellules comme si le corps jeûnait.


C’est d’ailleurs ce que préconisent ces travaux menés chez la souris.

Ces travaux ont fait du bruit dans la communauté scientifique car ils représentent une réelle avancée.

Le traitement tue quasiment toutes les cellules cancéreuses.

Les cellules cancéreuses porteuses d’une mutation, celles qui sont considérées comme les plus difficiles à combattre, ne résistent pas à ce traitement chez les souris.

Lorsque ces cellules sont détectées, le pronostic sur la rétablissement du cancer est assez pessimiste, ce traitement pourrait donc réellement changer les choses si son efficacité est confirmée.

Toutefois, la vitamine C est aussi parfois accusée de ralentir le traitement du cancer.


La vitamine C, amie de certaines cellules cancéreuses ?

C’est en tout cas ce que laisse penser une étude réalisée par des chercheurs chiliens.

Ils ont démontré que la vitamine C sert de « combustible » aux cellules tumorales dans plusieurs types de cancer.


Les recherches ont duré 20 ans et cette équipe scientifique de l’Université de Concepcion (sud du Chili), dirigée par la docteure Coralia Rivas, ont révélé que la vingtaine de cancers étudiés satisfont leurs importants besoins en nutriments par un recyclage de la vitamine C.

Ces résultats, parues dans la revue Free Radical Biology and Medicine, restent à prendre avec des pincettes.


L’étude de 20 cas ne permet en effet pas d’affirmer des choses de manière définitive.

Coralia Rivas, précise d’ailleurs qu’il ne faut « arrêter de prendre de la vitamine C sous aucun prétexte ».

Les chercheurs expliquent ces résultats par le fait que deux formes de vitamine C coexistent dans l’organisme.


La forme oxydée (acide déshydroascorbique ou DHA) qui se retrouve en forte concentration dans les environnements oxydants autour des tumeurs, et la forme réduite (acide ascorbique, AA) qui possède les vertus antioxydantes que l’on évoquait plus haut.

Le problème vient du DHA, les cellules tumorales captent cet acide qui se trouve en abondance autour d’elles, elles le transportent à l’intérieur d’elles-mêmes et le transforment en vitamine C réduite, cela les maintient donc en vie.


Les cellules tumorales du sein, de la prostate et du sang sont notamment « capables d’accumuler en elles beaucoup plus de vitamine C que les cellules normales« , détaille Mme Rivas.

Cette découverte est au quasiment aussi importante que celle que l’on évoquait plus haut car savoir que la vitamine C peut rendre inefficace leur traitement changerait tout pour les patient(e)s atteint(e)s de ces cancers.

La vitamine C par intraveineuse, bonne ou mauvaise idée ?

Cela fait très longtemps qu’il y a des médecins qui s’intéressent a l’influence que peut avoir l’injection de la vitamine C sur le traitement du cancer.

En 1974, Ewan Cameron et Allan Campbell ont mené une étude sur 50 patients atteints d’un cancer à un stade avancé.


Les patients ont reçu de la vitamine C par voie intraveineuse, par voie orale ou les deux en même temps et des résultats positifs ont été observés, mais ce n’est pas assez significatif pour tirer des conclusions.


Deux autres études menées par le Prix Nobel de Chimie Linus Pauling ont suivi et ont montré que le temps moyen de survie de patients ayant reçu de l’acide ascorbique était de trois cents jours supérieur à ceux du groupe « contrôle » qui n’en avait pas reçu dans ses études.

Toutefois, il n’y avait pas de groupe qui prenait un placebo dans ces études, cela annule quelque peu leur validité scientifique.

Plus récemment, deux études menées aux Etats-Unis ont essayé de reproduire ces résultats avec plusieurs groupes de patients, dont un groupe placebo.

« A la fin de ces deux études, aucune différence signifiante en termes de symptômes, d’échelle de performance ou de survie n’a été notée entre le groupe traité avec l’acide ascorbique et le groupe traité avec le placebo » explique l’institut national américaine du cancer.


Toutefois, les patients ont reçu de la vitamine C par voie orale et non par voie intraveineuse pendant ces deux études.

Ce sont les travaux du Dr Mark Levine qui laissent beaucoup de gens penser que l’injection de vitamine C en intraveineuse pourrait avoir un effet positif sur le traitement du cancer.


En 2005, l’équipe de ce scientifique a publié les résultats d’une étude réalisée sur des cellules.

Cette étude démontre que des doses importantes d’acide ascorbique, atteignables uniquement par voie intraveineuse, diminuent la prolifération des cellules cancéreuses.

Cette étude n’a pas été réalisée sur des humains mais elle est tout de même digne d’intérêt.


En 2008, Mark Levine a publié une autre étude, réalisée sur des souris.

Ces souris ont reçu des injections de vitamine C a été injectée dans des souris souffrant de tumeurs au cerveau, aux ovaires et au pancréas.

Une réduction du poids des tumeurs de 41 à 53 % a été observée.

Encore une fois, ces études sur des souris ne garantissent rien, mais elles donnent des pistes à creuser intéressantes.

Une autre étude publiée dans Redox Biology en 2017 tend à confirmer que l’injection de vitamine C pourrait être efficace sur l’homme contre les cancers du poumon et du pancréas.

L’injection par intraveineuse multiplie le niveau sanguin de vitamine C par 100 à 500.

Ainsi, la vitamine C injectée de cette façon induit une meilleure efficacité du traitement et un meilleur taux de survie lorsqu’elle est associée au traitement standard de chimiothérapie ou de radiothérapie selon cette étude.


Si l’injection de vitamine C en intraveineuse paraît donc efficace pour lutter contre ces types de cancers précis, ce n’est pas le cas pour tous.

En 2013, une étude menée sur des cellules de cancer du sein chez les animaux a montré que la vitamine C pouvait interférer avec le tamoxifène, un médicament utilisé pour lutter contre ce cancer.


L’effet serait donc à ce moment là l’inverse de celui qui est recherché à l’origine.

Il y a aussi des interférences avec d’autres maladies, les patients qui ont déjà connu une maladie des reins doivent éviter d’être supplémenté en vitamine C.

C’est donc résumer les choses un peu vite que de dire « la vitamine C aide à soigner le cancer », il y a toutefois beaucoup d’éléments intéressants.


Et qu’en est-il de la vitamine C liposomale ?

La vitamine C liposomale est une nouvelle forme de vitamine C qui est apparue il y a une vingtaine d’années.

Elle a est censée être mieux assimilée dans le sang et moins vite éliminée par l’organisme du fait de la présence des liposomes.


Les liposomes sont des vésicules qui sont proches des membranes cellulaires dans leur constitution, ce qui leur permet de passer plus facilement la barrière intestinale.

Les liposomes sont utilisés dans les médicaments mais aussi dans des compléments alimentaires.

Etant donné que l’efficacité supposée de la vitamine C dans le traitement du cancer est liée à sa concentration, beaucoup de gens pensent que la vitamine C liposomale pourrait être efficace.

Aucune étude clinique n’a toutefois confirmé ces allégations.


Il y a même de nombreux éléments qui laissent penser que la vitamine C liposomale n’est pas plus efficace que la vitamine C classique et bien moins efficace que la vitamine C par injection en intraveineuse.

La technologie des liposomes n’est en plus pas naturelle et il est courant d’utiliser des additifs chimiques pour fabriquer ce genre de produits.


Les laboratoires utilisent souvent des émulsifiants, comme la lécithine de tournesol ou de soja.

La lécithine de soja est considérée comme un additif alimentaire sans danger par les autorités sanitaires.


Toutefois, le processus d’extraction de la lécithine peut demander des l’utilisation de solvants dangereux qui peuvent de se retrouver malencontreusement dans le produit final.

L’hexane est un de ces solvants, cette substance toxique est notamment connue pour provoquer la dépression et irriter les muqueuses respiratoires.


Il n’y a également aucune indication sur la provenance du soja utilisé.

Si vous venez souvent sur ce site, vous savez déjà que la culture du soja est une des plus destructrices au monde.

Il y a bien-sûr l’utilisation des OGM et des pesticides qui font peser des menaces sur l’environnement et sur la santé mais il y a surtout la déforestation.

Les cultures de soja grignotent l’Amazonie et cela accélère le réchauffement climatique car des forêts détruites n’absorbent plus de CO2.


D’autres émulsifiants encore plus problématiques pour la santé que le soja peuvent être utilisés dans les liposomes.

C’est le cas par exemple du polysorbate 80 ou des sucroesters d’acides gras, un additif codé E473 dont la consommation est déconseillée par l’UFC que choisir.


Le dernier argument qui est mis en avant en faveur de la vitamine C liposomale est qu’elle « reste plus longtemps dans le sang », cela n’a jamais été prouvé et relève donc de l’affirmation marketing plus qu’autre chose.

On vous conseille de rester très loin de ce type de produits en cas de cancer ou non.


Conclusion

Vous l’aurez compris, la question de la supplémentation de la vitamine C dans le cadre du cancer est très complexe et restera un enjeu scientifique majeur dans les années à venir.


Toutefois, les bienfaits généraux de la vitamine C ne sont pas à prouver, vous n’avez pas forcément besoin de supplémentation, vous pouvez simplement avoir une alimentation saine et équilibrée en incorporant des aliments riches en vitamine C comme les fruits rouges, les poivrons, le muesli…


C’est tout pour aujourd’hui, prenez soin de vous et des autres !

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