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Depuis le 19è siècle, le progrès technique suit son cours et l’on peut dire qu’il va très vite.

La nature, la philosophie et la science nous indiquent toutefois aujourd’hui que ce « progrès » n’est pas forcément toujours positif et que nous devrions commencer à penser autrement.

Nous allons donc essayer aujourd’hui de voir le progrès technique sous tous ces aspects afin de comprendre pourquoi il est nécessaire mais aussi pourquoi il peut être destructeur…


Pourquoi le progrès technique est-il nécessaire ?

Moyens de communication, de transport, amélioration du confort à la maison et au travail, le progrès technique a permis beaucoup de choses qui ont amélioré la vie des humains et facilité le partage et la cohésion.

A tel point que ces technologies qui paraissaient futuristes il n’y a pas si longtemps font aujourd’hui partie intégrante de notre quotidien et nous avons l’impression (souvent fausse) que nous ne pouvons plus vivre sans elles.


Le fait que toutes ces technologies extrêmement sophistiquées soient facilement accessibles nous a poussé à les prendre pour acquises et nous ne nous demandons même plus comment elles sont faites où ce qui est nécessaire à leur fabrication, c’est un grand problème, mais nous en parlerons un peu plus tard.


Nous ne pouvons pas parler de tous les progrès technologiques de manière exhaustive mais l’une des principales idées directrices est de réduire l’effort humain en utilisant des appareils qui travaillent à la place des humains (machine à laver vs nettoyage à la main, voiture vs marche à pied…).


L’autre grande idée du développement technique est de divertir l’humain ou de lui permettre de faire des choses qu’il ne pouvait pas faire avant (télévision, voyage en avion, communication à l’autre bout du monde avec internet…).

Nul ne peut nier que ces postulats de base sont très intéressants, nous sommes ainsi moins fatigués et en meilleure santé, nous pouvons développer notre créativité, passer de meilleurs moments dans notre vie, communiquer plus facilement…

Néanmoins, il faut savoir garder un équilibre et ne pas abuser pour pouvoir en profiter pleinement et c’est là que le bât blesse.

On parle souvent des dégâts humains et environnementaux que cause la mauvaise utilisation des progrès techniques et l’on en parlera dans la suite de l’article, mais j’aimerais d’abord parler des problèmes que cela peut causer dans l’industrie elle-même et dans l’économie.


Gaspillage, pénuries et mondialisation…

L’un des plus grands écueils dans lequel l’humain est tombé lors de cette ère industrielle, c’est de croire que les ressources sont illimitées.

C’est en effet loin d’être le cas, nous n’avons qu’une seule planète (le fait d’en chercher d’autres nous rend vulnérable) et les ressources de cette planète ne sont pas infinies.


Nous consommons déjà 1,73 fois plus de ressources que ce que la Terre peut nous donner chaque année, nous vivons à crédit à partir du 29 juillet (la date pourrait encore avancer dans les années à venir si nous ne faisons rien).
Le manque de ressources est une réalité très ancienne pour de nombreuses populations du monde mais restons pour l’instant dans un contexte occidental.


Il y a de nombreuses industries qui sont aujourd’hui inquiètes à cause de la pénurie de puces électronique en Chine.

Cette pénurie est due à plusieurs facteurs : pandémies, guerres commerciales, demande toujours plus forte, catastrophes naturelles et sécheresse (vous avez dit dérèglement climatique ?).


La question du dérèglement climatique sera bien sûr évoquée dans cet article mais cette pénurie est intéressante au-delà de ça car elle illustre les deux problèmes auxquels l’industrie doit faire face suite à un mauvais contrôle du progrès technique.


Premier grand problème : le gaspillage.

Seulement 17,4 % des 53,6 millions de tonnes de déchets d’équipements électriques et électroniques sont recyclés.

D’une part, ces déchets polluent et mettent en danger la santé des populations dans les pays en développement dans lesquels ils sont exportés mais c’est aussi un gâchis parce que « les métaux rares » commencent à porter de mieux en mieux leur nom et qu’il va devenir de plus en plus difficile de fabriquer des appareils électroniques.


Ces déchets contiennent des métaux précieux, comme de l’or, de l’argent, du cuivre, de l’aluminium ou du platine.
Les chercheurs de l’ONU ont évalué la valeur de tous ces composants à
environ 48 milliards d’euros pour la seule année 2019.


En raison du faible taux de recyclage, il n’y a que 8,5 milliards de dollars qui ont pu être récupérés, près de 40 milliards de dollars n’ont donc servi qu’à accumuler les décharges. Une aberration économique qui montre que l’industrie n’a pas encore saisi que les étapes de recyclage faisaient partie intégrante du processus de progrès et qu’elles pouvaient également apporter de la valeur économique.


Deuxième grand problème : la mondialisation

Les multinationales occidentales ont délocalisé une grande partie de leur production d’appareils électroniques et de biens en tout genre dans des pays asiatiques.

Le but était bien évidemment de faire toujours plus de profit car les salaires sont bien moins élevés dans ces pays là que dans les pays occidentaux.


Il y a des conséquences négatives d’un point de vue sociale et environnementale car beaucoup de campagnes qui ont perdu leurs industries souffrent aujourd’hui grandement du chômage et que ces importations à tout va contribuent grandement à l’accélération du réchauffement climatique (31% des émissions de gaz à effet de serre sont liées au transport en France).

D’un point de vue économique, ces grandes firmes n’avaient pas prévu qu’elles pourraient se heurter aux gouvernements locaux et aux aléas sociaux dans ces pays là.

Ainsi, l’exemple des puces électroniques nous montre qu’être dépendant de la Chine (ou de toutes autres pays) pour la production d’éléments essentiels n’est pas soutenable à long terme pour les économies occidentales.


Le progrès technique qui a permis le développement de ces industries et la mondialisation à travers le développement des moyens de communication et de transport finit donc par avoir des effets pervers.

La mondialisation a crée une situation où tous les pays du monde sont en concurrence et où les guerres sont aujourd’hui commerciales et numériques, cela ne veut pas dire que ce ne sont pas des guerres.


Vous savez qu’on est sur un site un peu (beaucoup) écolo, il est donc grand temps de délaisser ces considérations économiques pour évoquer la manière dont le progrès technique met en danger notre environnement.


Progrès technique, déclin environnemental ?

On en parle de manière détournée depuis le début de l’article, le dérèglement climatique est la plus grande conséquence négative du progrès technique.

Beaucoup de gens admirent les voyages spatiaux et les voient comme un signe de progrès immense.


Si l’on prend en compte l’urgence climatique dans laquelle nous sommes, ces voyages sont des crimes contre l’humanité.

Jeff Bezos et les 3 autres occupants de Blue Origin ont émis 75 tonnes de CO2 chacun en 10 min, c’est l’équivalent des émissions de 16 français en 1 an, l’équivalent des émissions de 234 yéménites sur la même période.

Ce n’est donc pas « l’humanité » qui cause le dérèglement climatique mais bien certains comportements et certaines habitudes répréhensibles.

Et le progrès technique a joué un grand rôle dans l’installation de ces mauvaises habitudes dans les mœurs.


La transformation d’économies basées traditionnellement sur l’agriculture pour devenir des économies qui reposent sur la production mécanisée à grande échelle de biens manufacturés il y a quelques décennies a fait beaucoup de dégâts.

Cette révolution industrielle a permis de développer des machines et des technologies qui avaient besoin de beaucoup d’énergie pour fonctionner.


Le problème, c’est que dans cet élan industriel fou, cette énorme débauche d’énergie n’a pas été prise en compte.

Le bois a d’abord été utilisé pour produire cette énergie, puis ça a été du charbon, puis du pétrole, puis du gaz…


Toutes ces ressources ont besoin d’être brûlés pour être transformés en énergie.

En les brûlant, de plus en plus de gaz à effet de serre sont émis dans l’atmosphère et notamment du CO2, le dioxyde de carbone, qui est au cœur du problème.

Nous consommons en masse de manière inutile et irraisonnée et la planète commence à nous le rappeler.


Le marketing est venu s’adosser au progrès technique pour nous créer des « besoins » et nous faire croire à des progrès.

Avoir un téléphone qui se déverrouille avec une reconnaissance faciale que nous remplaçons tous les 6 mois, c’est simplement un gadget énergivore qui gaspille des ressources et qui pollue.

Il n’y a plus aucun doute là dessus, nous consommons trop.
Or, pour consommer trop, nous avons besoin de produire trop et pour cela nous avons besoin de
toujours plus d’énergie…

Est-ce que le progrès technique peut nous sauver ?

C’est une grande théorie que l’on entend souvent.

Nous allons réussir à inverser la situation avec des innovations technologiques, l’homme a toujours réussi à régler les problèmes qui étaient face à lui, « On ne va pas revenir à la bougie quand même »…

Ces arguments ne sont absolument pas valables pour une raison très simple, les modes de production que nous utilisons sont déjà insoutenables.

Nous avons expliqué au début de l’article que nous utilisons plus de ressources que ce que la Terre peut nous donner, et nous le faisons alors qu’une très grande partie de la population n’a pas accès à ces ressources.

Dans un contexte occidental, ce manque de ressources ne nous frappe pas, la lumière s’allume quand nous appuyons sur l’interrupteur et l’eau coule quand nous ouvrons le robinet.


Dans toutes les autres régions du monde, les choses sont beaucoup moins simples pour une grande partie des populations.

Il faut comprendre qu’une grande partie de l’humanité est privé d’eau, d’électricité et même de nourriture pour que nous puissions vivre dans cette démesure.

En plus de cela, le fait de voir apparaître des nouvelles technologies qui sont moins énergivores ne veut absolument pas dire que nous allons consommer moins d’énergie.


Comme nous l’expliquions dans l’article sur la sobriété énergétique, lorsque des innovations technologiques sont crées, elles deviennent également plus accessibles et elles sont donc de plus en plus utilisées.

Ainsi, on se retrouve avec plus d’émissions de manière globale et il n’y a pas d’amélioration, on appelle cela l’effet rebond.

Les innovations moins polluantes sont bien sûr les bienvenues mais elles ne servent à rien si elles ne s’accompagnent pas d’un changement global de mentalité.

Il faut consommer moins et consommer mieux, c’est la seule manière de faire du progrès technique quelque chose de vertueux et de profitable à tous.


Ce sont beaucoup d’habitudes à changer et beaucoup de choses à réapprendre, il est peut-être d’arrêter de manger des aliments qui viennent de l’autre bout du monde, de faire tous les ans ou tous les deux ans de faire des milliers de kilomètres en avion, de travailler pour des entreprises qui masquent leur impact environnemental désastreux en faisant du greenwashing…


Le progrès technique a rendu tout un tas de choses facilement accessibles et le transport en est le meilleur exemple.
Il était difficilement imaginable il y a quelques décennies de consommer autant de produits importés et un voyage à New York paraissait inimaginable pour la plupart des gens.


Ce n’est plus le cas aujourd’hui, mais nous rentrons dans une nouvelle phase où il faut dépasser le simple progrès technique pour aller vers un progrès humain.

Il n’est plus simplement question de créer des appareils performants mais de savoir comment les utiliser pour qu’ils ne finissent pas par nous causer du tort, c’est ce nouveau progrès vers lequel il va falloir que nous allions.


Ce n’est donc pas le progrès technique en soi qui est mis en cause, mais plus la manière abusive dont la société de consommation nous pousse à l’utiliser.

Si nous acceptons qu’il faut mettre la pédale douce, changer nos habitudes et moins consommer, alors les choses avanceront.


Si nous voulons nier l’évidence et nous cacher derrière des théories de croissance verte, alors le futur sera compliqué…

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