L’arthrite et l’arthrose sont des affections rhumatismales qui affectent des millions de personnes à travers le monde. Heureusement, il existe des moyens naturels pour soulager la douleur et les symptômes associés à ces affections. La phytothérapie, ou l’utilisation de plantes et de produits à base de plantes pour le traitement des maladies, peut être un outil précieux pour ceux qui cherchent à gérer leur douleur et leurs symptômes. Dans cet article, nous examinerons les avantages et les risques associés à l’utilisation de la phytothérapie pour soulager l’arthrite et l’arthrose. Nous discuterons également des différentes plantes et produits à base de plantes qui peuvent être utilisés pour traiter ces affections et les moyens de les utiliser de façon sûre et efficace.
Le principal contrast entre l’arthrite et l’arthrose est lié à la caractéristique de la douleur.
Contenu de l'article :
C’est quoi l’arthrite ?
L’arthrite est une forme d’inflammation des articulations qui cause des douleurs même lorsqu’on est au repos. C’est une pathologie inflammatoire qui affecte la membrane synoviale et peut parfois atteindre d’autres organes. On ressent une douleur même quand on est au calme qui peut diminuer à l’activité.
En raison des cristaux présents dans cette maladie, certains émonctoires doivent être sélectionnés pour éliminer ces derniers. Les reins : avec un régime hydrique accru et des plantes diurétiques (piloselle, orthosiphon, chiendent, aubier de tilleul, ortie, reine des près …). La peau : stimuler les glandes sudoripares à travers des bains chauds et des saunas. Les poumons : pratiquer des activités physiques en plein air et des exercices de respiration complète.
Explication de l’arthrose et de ses conséquences
En opposition à l’arthrite, l’arthrose peut provoquer des douleurs lors des mouvements. Elle est due à l’usure et à la disparition progressive du cartilage qui n’offre plus aucune protection entre les os. Elle est une pathologie inflammatoire et oxydative qui entraîne une modification de la fabrication du cartilage. Les articulations les plus touchées sont le cou, le dos, le bas du dos, la hanche, le genou, les épaules, les mains et les pieds.
L’arthrose vient après l’arthrite et se caractérise par une baisse de la mobilité des articulations, liée à la destruction du cartilage et aux changements qui interviennent dans les os. Des molécules qui ont traversé la barrière intestinale peuvent également contribuer à cette situation.
Le développement des symptômes commence généralement vers 40 ans et s’intensifie après 65 ans. Il est donc important de comprendre ce qui peut intensifier l’inflammation et la destruction du cartilage, afin de retarder l’apparition des problèmes et de vivre plus longtemps en bonne santé. Il existe en effet des facteurs pouvant être modifiés pour améliorer la condition.
Quels sont les facteurs de risque ?
Le surpoids et obésité : le surplus de poids, le fléau des articulations. Il est clair que le fait de surcharger le corps génère, à l’âge avancé, une tension mécanique plus importante sur les articulations.
Le paramètre clé à prendre en compte est le tour de taille. Chez les hommes il doit être inférieur à 94 cm, et à 80 cm pour les femmes. Si vos mesures dépassent ces tailles, vous exercez une pression excessive sur les articulations des membres inférieurs, et de ce fait, votre corps est probablement soumis à un environnement inflammatoire.
L’hygiène de vie ; acidose, stress…
Une mauvaise circulation sanguine
Des traumatismes récurrents liés à l’activité sportive, par exemple.
Les footballeurs sont donc les plus susceptibles de souffrir d’arthrose ! Des chercheurs suédois de l’Université de Lund ont montré que les anciens athlètes présentent un risque d’arthrose significativement plus élevé que celui des sportifs occasionnels, après un certain âge.
Ils ont surveillé 709 anciens sportifs professionnels âgés de 50 à 93 ans et le risque d’arthrose du genou ou de la hanche a été constaté plus élevé de 85 % chez les sportifs de haut niveau : “Ces derniers sollicitent de façon répétitive et excessive les articulations”, selon les auteurs. Les athlètes les plus concernés par le risque d’arthrose étaient les footballeurs, les
handballeurs et les hockeyeurs.
Une alimentation choisie peut alors réduire l’évolution de cette pathologie douloureuse.
Une alimentation qui respecte les principes de base de l’alimentation saine est une alimentation basique. Toutefois, un régime alcalin n’est pas facile, de nombreuses erreurs peuvent être commises en matière alimentaire (suppression des protéines animales, trop de céréales raffinées ou de légumineuses). Si des aliments riches en nutriments comme les fruits et les légumes ne sont pas consommés, notre organisme s’en procure dans tous nos organes. Il commence par prendre les organes les moins essentiels comme les ongles, les cheveux, les dents pour continuer par les articulations, les os, ce qui conduit à une déminéralisation progressive.
Mesures à prendre :
Réduire la consommation d’gras saturés (beurre, fromage, charcuteries, produits
contenant de l’huile de palme, etc.) et trans (margarines, produits industriels…) en favorisant les graisses mono-insaturées (huile d’olive, avocat, amandes…) et oméga-3 (huile de colza, végétaux, petits poissons gras : sardine, maquereau, hareng…), du gingembre et du curcuma avec des propriétés anti-inflammatoires.
Éviter les aliments contenant des agents perturbateurs endocriniens (emballages plastiques pour les
produits gras, aliments et cosmétiques non biologiques…).
Limiter la consommation des sucres simples au profit des glucides complexes : légumineuses mais aussi céréales complète et semi-complètes, patates douces, courges, châtaignes…).
Réduire la consommation des viandes, pro-inflammatoires en favorisant les
végétaux, anti-inflammatoires.
Éviter les aliments préparés par friture ou autres méthodes d’agression par la chaleur, et les aliments industriels.
Éviter le gluten et le lactose qui favorisent la perméabilité de l’intestin grêle et peuvent entraîner des surcharges encrassantes et inflammatoires.
Réduire la glycation, l’accrochage d’un glucose qui paralyse les protéines et les rend plus oxydables, en choisissant des méthodes de cuisson à basse température, en coupant le roussi des viandes et des poissons, en optant pour du pain sans croûte foncée ou en la coupant, en ne consommant pas de viennoiseries et de tartes ou pizzas à fond sombre.
Détente et activité physique !
Les activités physiques sans chocs répétés, sans vibrations excessives, produisent des différences de pression dans l’ensemble de l’articulation et favorisent la circulation sanguine : un excellent moyen de stimuler la nutrition du cartilage. Les exercices d’endurance comme la natation et le vélo améliorent la condition cardiovasculaire et la forme physique globale, augmentent le bien-être et aident au contrôle du poids.
Une activité physique régulière, modérée et adaptée stimule l’élimination pulmonaire ainsi que les autres émonctoires.
La marche en forêt permet notamment une meilleure oxygénation, du yoga, du tai chi, qi gong afin d’atténuer les raideurs en douceur.
Utiliser des outils de gestion du stress et des émotions pour éviter les pulsions alimentaires : Sophrologie, relaxation, méditation de pleine conscience…
Optimiser le sommeil : le corps de désacidifie pendant la nuit. Un meilleur sommeil permet de mieux réparer notre corps et favorise ainsi le nettoyage du corps, par l’urine du matin, les selles…
Cesser la consommation de tabac : Le tabac, facteur très important d’acidose.
La phytothérapie :
L’harpagophytum ou “griffe du diable”
Il s’agit d’une plante aux propriétés anti-inflammatoires puissantes puisqu’elle réduit le niveau des cytokines (substances pro-inflammatoires dont les principales cytokines impliquées dans l’arthrose sont l’interleukine-1 et le TNF-alpha).
Elle diminue aussi la douleur. De plus, elle inhibe les enzymes qui “digèrent” le cartilage. C’est donc une arme tout à fait centrale dans la stratégie anti-arthrose pour améliorer la mobilité et soulager la douleur. Il faut prendre la plante pendant au moins deux mois pour voir des bénéfices apparaître.
Les feuilles d’ortie
Elles renferment des composés anti-inflammatoires qui inhibent aussi les interleukines. L’ortie permet souvent de réduire les doses de médicaments. Une étude française très récente a mis en évidence les avantages d’un extrait d’ortie, associé à des huiles de poisson et de la vitamine E sur les symptômes de l’arthrose du genou et sur le besoin en médicaments anti-inflammatoires. L’ortie peut être intéressante pour diminuer les doses de médicaments classiques si vous le souhaitez.
Traiter l’arthrose avec des remèdes naturels
Le curcuma est l’un des meilleurs polyphénols pour lutter contre l’inflammation liée à l’arthrose. Des études ont prouvé que sa substance active, la curcumine, protège les chondrocytes (cellules du cartilage) contre les effets inflammatoires. Consultez un naturopathe pour obtenir une curcumine suffisamment biodisponible.
La reine des prés est un antalgique, diurétique et anti-œdémateux. Il contient de la salicine, à l’origine de l’acide acétylsalicylique (aspirine). Il a des propriétés analgésiques, anti-inflammatoires et anti-douleur.
La valériane est une solution sédative, anxiolytique et myorelaxante pour normaliser le sommeil.
Contre la destruction du cartilage :
Le Cassis augmente le tissu cartilagineux. La prêle contribue à la synthèse du collagène par sa silice. L’ortie, quant à elle, est anti-arthrosique, diurétique, anti-inflammatoire et minéralo-modulatrice. La prêle et l’ortie protégeront les chondrocytes.
L’extrait de bambou contient de la silice, un élément des tissus conjonctifs. La silice favorise la solidité des os, la résistance des tissus conjonctifs et le confort articulaire.
La Saule est un diurétique, anti-inflammatoire, analgésique et chondroprotecteur. Il fournit des nutriments aux cartilages et améliore le liquide synovial articulaire.
Voici donc quelques pistes pour soigner votre arthrose au naturel.
Consulter un naturopathe vous aiguillera vers des solutions naturelles adaptées à votre cas, en tenant compte de votre alimentation, des objectifs à atteindre et de votre mode de vie. Votre programme sera conçu pour réduire l’acidité et le stress oxydatif en améliorant les apports en antioxydants et polyphénols. D’autres techniques, comme l’oligothérapie, l’aromathérapie, la nutrithérapie et des chondroprotecteurs pourront également être mises en place selon votre cas.
Vous devez être actif pour votre santé avec l’aide d’un naturopathe. Il est nécessaire d’accepter des changements dans votre alimentation pour améliorer votre bien-être et votre santé.
Par Myriam Zlotnik, praticien sophrologue recommandé par le réseau Médoucine.
A lire aussi :
- Les alternatives naturelles à l’aspirine
- Les solutions naturelles contre la douleur
Quelle plante peut être utilisée pour soulager l’arthrite et l’arthrose ?
Réponse :
La griffe du diable, la mélisse, le gingembre et le curcuma sont quelques-unes des plantes qui peuvent être utilisées pour soulager l’arthrite et l’arthrose.
Comment la phytothérapie peut-elle aider à soulager l’arthrite et l’arthrose ?
Réponse :
La phytothérapie peut aider à soulager l’arthrite et l’arthrose en réduisant l’inflammation et en aidant à soulager la douleur et les raideurs articulaires.
Quels sont les autres bienfaits de la phytothérapie ?
Réponse :
La phytothérapie peut également aider à réduire le stress et à améliorer la digestion. Elle peut également aider à renforcer le système immunitaire et à réduire les symptômes du rhume et de la grippe.
